En décembre 1983 est créée par décret du conseil des ministres du troisième gouvernement Pierre Mauroy la société des participations industrielles du commissariat à l'Énergie atomique, regroupant toutes les participations du CEA dans des activités industrielles et commerciales (COGEMA, Framatome, Technicatome, etc.). Gérard Renon, l'administrateur général du CEA, devient président de cette société[2].
Le 30 décembre 1990, la presse iranienne annonce que la société française Eurodif doit rembourser un prêt de 943 millions de francs consenti par l'Iran en 1977 et destiné à financer la part iranienne de l'usine d'enrichissement d'uranium du Tricastin[3].
En août 1991, le gouvernement Édith Cresson lance un audit sur CEA Industrie[4]. En décembre 1991, l'État promet un dédommagement à CEA-Industrie pour sa filiale déficitaire Eurodif[5].
En 1991, les bénéfices de CEA-Industrie ont diminué de 21,5%, en raison de la baisse des activités d'enrichissement de l'uranium et des conséquences du règlement du contentieux iranien[6].
En juin 2001, CEA-I est intégrée au sein du groupe Topco, qui est devenu le groupe Areva en septembre 2001.
Références
↑Pomian Joanna. La dernière éclipse du volontarisme industriel : la fusion Thomson-CEA Industrie. In: Quaderni. N. 18, Automne 1992. Les espaces publics. pp. 27-34.