Les bécasses sont exposées au saturnisme aviaire. Comme elles se nourrissent essentiellement de vers de terre, elles sont donc vulnérables aux facteurs de régression des lombrics (certains pesticides notamment et diminutions du taux de matière organique présente en surface du sol).
Elles sont aussi surexposées aux métaux ou radionucléïdes que les lombrics peuvent fortement accumuler dans les sols comme on l'a notamment montré en Europe de l'Est et du nord après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl où, en Norvège par exemple, des taux de césium dépassant la norme de 600 Bq/kg de masse fraîche ont été dépassés en 1986 pour ensuite rapidement diminuer de 40 % chez les vers de terre et de 95 % chez la bécasse (de 1986 à 1990) alors que le taux de radiocésium ne diminuait pas dans le sol, ce qui laisse penser que c'est sa biodisponibilité qui a diminué[1].
↑John Atle Kålås, Simen Bretten, Ingvar Byrkjedal and Oddvar Njåstad (1994) Radiocesium (137Cs) from the Chernobyl reactor in Eurasian woodcock and earthworms in Norway ; The Journal of Wildlife Management ; Vol. 58, No. 1 ; Janvier 1994, pp. 141-147 | DOI: 10.2307/3809560 Stable URL: https://www.jstor.org/stable/3809560 |résumé