Bruno Mégret est le fils du haut fonctionnaire Jacques Mégret et de Colette Constantinides[note 1]. Il est l'aîné d'une famille de quatre enfants dont il est le seul garçon.
Nommé à la direction départementale de l'équipement de l'Essonne en 1977[note 9], il est ensuite conseiller technique au cabinet du ministre de la Coopération de 1979 à 1981, puis directeur adjoint des infrastructures et des transports à la préfecture de la région Île-de-France jusqu'en 1986. Mis en disponibilité, il rejoint son corps d'origine deux ans plus tard, après sa défaite aux élections législatives. Jusqu'en , où il est élu député européen, il est chargé de mission au conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD)[1].
Parcours politique
Rassemblement pour la République (1975-1982)
Dès 1975, il adhère au Club de l'horloge, un cercle de réflexion créé par de hauts fonctionnaires qui entendent élaborer une riposte intellectuelle au socialisme. Il adhère ensuite au Rassemblement pour la République (RPR)[note 10]via les réseaux de Charles Pasqua[note 11] et devient presque immédiatement membre du comité central du RPR. En 1981, lorsque François Mitterrand est élu, il se présente aux élections législatives au nom du RPR dans les Yvelines contre Michel Rocard qu'il met en ballottage.
Après l'élection présidentielle de 1981, la droite crée des cercles et associations afin de comprendre son échec ; les Comités d'action républicaine (CAR) sont conçus par Yvan Blot et Pierre-Marie Guastavino[2], et créés officiellement par Bruno Mégret, « Jean Bousignac », Jean-Claude Bardet et Claude Waddington en [3]. Le symbole choisi est la feuille de chêne. Mégret entame la rédaction de Lettres d'orientation, et plusieurs campagnes sont lancées par les comités, notamment celle « Pour l'école républicaine, non aux manuels scolaires marxistes » en [4].
Bruno Mégret reste le président jusqu'en 1988. Jean-Jacques Mourreau lui succède, jusqu'à sa propre démission et la mise en sommeil du mouvement en 1990[7].
Cadre du Front national (1987-1998)
Délégué général du Front national
En 1986, profitant du scrutin à la proportionnelle, Jean-Marie Le Pen, président du Front national, décide de créer le Rassemblement national afin d'ouvrir son parti à d'autres mouvements. Bruno Mégret et les Comités d'action républicaine s'allient à cette occasion au Front national. Il est alors élu député de l'Isère et deviendra député européen en 1989.
Poussé par Patrick Buisson et Jean-Yves Le Gallou[8],[9], il adhère au Front national en 1987, et Jean-Marie Le Pen le nomme directeur de sa campagne présidentielle pour l'année suivante[note 12]. En 1988, Bruno Mégret se présente dans la 10e circonscription des Bouches-du-Rhône (Gardanne), où il obtient 26 % des suffrages au premier tour et 44 % au second. Son influence ne cesse de grandir au sein du FN où il révèle ses talents d'organisateur et de stratège, devenant ainsi un rival pour Jean-Pierre Stirbois, le secrétaire général. Ce dernier meurt dans un accident de voiture et sera remplacé par Carl Lang, puis par Bruno Gollnisch.
En , il est nommé délégué général du Front national par Jean-Marie Le Pen. Il est chargé de la formation, de la communication, des études, et des manifestations du Mouvement national. En , il est élu au Parlement européen où il est membre de la Commission politique et de la Commission économie. Depuis , il est, de surcroît, le leader du Front national dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. C'est lui qui conduit la liste aux élections régionales dans les Bouches-du-Rhône et, en , il est élu conseiller régional de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Bruno Mégret s'impose comme numéro deux du Front national et forge son image. Ainsi, il fonde en 1989 la revue Identité qui va organiser et mettre en forme le corpus idéologique de l'extrême droite française. Il s'attaque aussi à la question de l'immigration et propose « Cinquante Mesures pour régler le problème de l'immigration » qui provoqueront beaucoup d'émoi dans les médias et au sein de la classe politique.
Les années 1990 voient un affrontement interne entre Jean-Marie Le Pen et Bruno Mégret « au sujet des concessions qu'implique l'adoption pleine et entière d'une stratégie d'adaptation au « système » et de conquête du pouvoir », que Pascal Perrineau fait débuter lors du 8e congrès du FN de . À cette occasion, Bruno Mégret affiche l'objectif de « conquérir la responsabilité du pouvoir pour assurer la renaissance de la France » et propose, pour y arriver, « une alliance avec le RPR et l'UDF, à la condition que le FN soit en position dominante »[10].
C'est en qu'il choisit Vitrolles comme point de chute[note 13]. Pour les élections européennes de , il est placé en deuxième position sur la liste conduite par Jean-Marie Le Pen et réélu au Parlement de Strasbourg.
En , candidat à l'élection municipale de Vitrolles dans les Bouches-du-Rhône, il obtient 43 % des suffrages au premier tour, le score record du Front national dans les villes de plus de 30 000 habitants. Mais il échoue de justesse au second tour devant la liste conduite par Jean-Jacques Anglade[note 14].
C'est Catherine Rascovschi, son épouse depuis 1992, qui le remplace comme candidate à la mairie de Vitrolles car il est frappé d'inéligibilité pour un an pour non-respect des dispositions de financement de la campagne. Elle est élue le avec 46,70 % des voix au 1er tour et 52,48 % au second[note 15].
Le journaliste Jean-Pierre Thiollet est d'avis qu'en 1998, le couple que Catherine Mégret forme avec son mari peut être considéré, politiquement parlant, comme le « pendant exact » du couple Cendrine et Jean-Marie Le Chevallier[12]. Les époux Mégret tentent notamment d'instaurer en 1998 une prime de naissance de 5.000 francs attribués aux enfants français nés de parents européens, une mesure qui sera jugée illégale par la justice. La Chambre régionale des comptes pointe par ailleurs des « moyens peu hétérodoxes pour équilibrer les comptes » de la municipalité, avec entre autres une trésorerie « largement assurée » par les usagers de l’eau avec une hausse brutale des tarifs, une gestion approximative des contrats, délégations, un sous-encadrement etc[13]. Bruno Gollnisch, à l’époque n°2 du FN, affirme que « dans tous les domaines, les Mégret, c’est un bilan d’échec »[14].
En 1996, il publie L'Alternative nationale, ouvrage dans lequel il tente de démontrer qu'une véritable autre politique est possible en France où, selon lui, le sentiment national ne cesse de gagner du terrain. L'année suivante, il fait paraître la Troisième voie, un ouvrage dans lequel il définit les principes d'une autre politique économique et sociale combinant les impératifs de la liberté et de la régulation pour redynamiser l'économie tout en maîtrisant la mondialisation dans le cadre d'un patriotisme économique européen.
En , dans le cadre d'un colloque du conseil scientifique du FN consacré à l'information, il est l'un des premiers à utiliser le terme « réinformation », qu'il appelle de ses vœux afin de « gomme[r] les stigmates des années de désinformation subies »[15],[16].
Bruno Mégret déclare, le , au cours d'une émission télévisée sur France 2, « qu'il y a des différences entre les races ». Il est pour cela condamné, le , à verser 10 000 F de dommages-intérêts à l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), qui s'était portée partie civile[17].
En 1998, il fait paraître un sixième ouvrage, La Nouvelle Europe. Hostile à la construction bruxelloise mais favorable à une Europe indépendante et puissante, il plaide pour une Europe des nations qui permettrait aux États qui la composent, et à la France en particulier, de revenir sur la scène de l'histoire.
Scission avec le Front national
Bruno Mégret, devenu le numéro deux du Front national depuis 1988, ne veut plus cantonner son parti à un rôle de contestation mais au contraire le transformer en « parti de gouvernement ». Enclin à acquérir une respectabilité en contractant des alliances avec la droite parlementaire, sa stratégie implique une euphémisation du discours frontiste et diverge de plus en plus de celle de Jean-Marie Le Pen, ce dernier choisissant de surenchérir dans l'orthodoxie frontiste et multiplier les déclarations « politiquement incorrectes »[18].
Considéré désormais comme un rival embarrassant par la direction du Front national, Bruno Mégret va faire l'objet d'attaques de plus en plus vives. Le conflit se cristallise autour de la préparation des élections européennes de 1999. Condamné à deux ans d'inégilibilité pour avoir agressé la candidate socialiste Annette Peulvast-Bergeal, Jean-Marie Le Pen confie en la direction de la liste du parti à sa femme Jany et non à son numéro deux pourtant au zénith de son influence. Bruno Mégret, humilié, dévoile alors ses ambitions et déclare publiquement, à l'occasion de l'université d'été de Toulon le , que la candidature de Jany Le Pen « n'est pas une bonne idée »[19].
La crise atteint son paroxysme le lors du conseil national qui réunit les 300 responsables les plus importants du parti à la Maison de la Chimie pour préparer la campagne des européennes. Ce jour-là, les mégrétistes se saisissent de la suspension de deux d'entre eux, Nathalie Debaille et Hubert Fayard (suspension déguisée en licenciement économique) par le président frontiste, pour faire éclater la contestation au grand jour et conspuer Jean-Marie Le Pen[20]. Mégret impliqué dans cette opération est révoqué de la délégation générale du parti le , puis exclus le [21].
Ces événements font perdre au Front national une majorité de cadres et d'élus (60 % des cadres, soit 140 conseillers régionaux sur 275 et 62 secrétaires départementaux) qui décident de suivre Mégret, que Le Pen surnomme désormais Brutus. Scissionnistes par force ou par raison, ils créent, lors d'un congrès à Marignane, les et , le Front national-Mouvement national et portent Bruno Mégret à sa présidence. À la suite d'une action judiciaire de Jean-Marie Le Pen, au mois de mai, le parti est rebaptisé Mouvement national puis se transforme formellement en Mouvement national républicain (MNR) au mois de septembre à l'occasion du conseil national de La Baule[22].
Mouvement national républicain (1999-2008)
Aux élections européennes qui ont lieu la même année, la liste conduite par Bruno Mégret sous l'étiquette Mouvement national obtient 3,28 % des voix et n'a donc aucun député puisque son score est inférieur à la barre des 5 % exigée pour avoir des élus. De son côté, la liste conduite par Jean-Marie Le Pen franchit cette barre avec 5,69 %, obtenant cinq sièges[23].
Bruno Mégret se présente aux élections municipales de 2001 à Marseille comme tête de liste MNR. Candidat dans le VIIe secteur (13e et 14e arrondissements), faisant face au maire sortant Jean-Claude Gaudin et au candidat d'union de la gauche René Olmeta, il est aussi en concurrence avec une liste FN, portée par Maurice Gros. Mégret devance ce dernier au premier tour, obtenant un peu plus de 10 % des voix. Il peut se maintenir au second tour, où il obtient 12 % et trois élus au conseil municipal et 16 sièges dans les conseils de secteur. Il siège durant toute la mandature 2001-2008.
Lors de la campagne présidentielle de 2002, il se présente comme « le seul candidat de droite », déclarant : « Vous voyez Chirac, il ne veut pas se reconnaître de droite. Bayrou et Boutin, c'est l'UDF, c'est la nébuleuse centriste. Madelin, c'est l'hyperlibéralisme »[24]. Le , il recueille 2,34 % des suffrages exprimés (667 000 voix), terminant en douzième position sur seize candidats[25]. En vue du second tour, il appelle à voter pour Jean-Marie Le Pen.
Il voit ses comptes de campagne invalidés pour avoir utilisé illégalement les services de la mairie de Vitrolles pendant sa campagne[26] et son parti va connaître de graves difficultés. Bruno Mégret comparaît en aux côtés de son épouse devant le tribunal correctionnel de Marseille[27]. En effet, Catherine Mégret avait effectué, en qualité de maire de Vitrolles, « quatre envois de courriers entre novembre 2000 et décembre 2001 »[28] à des collègues maires de France pour solliciter le parrainage de la candidature de son époux à l'élection présidentielle de 2002. Selon Bruno Mégret, le financement de cet envoi a été pris en charge par erreur par la mairie et spontanément remboursé par lui[29]. Les juges ont considéré que cet envoi était « sans rapport avec les intérêts des contribuables de la commune » et ont donc condamné Bruno Mégret en première instance et en appel à un an d'inéligibilité pour complicité de détournement de fonds publics[30].
Un nouvel ouvrage de Bruno Mégret est publié à l'automne 2006 sous le titre L'Autre Scénario. Affirmant que la construction européenne actuelle n'apporte rien aux Européens, sinon, d'après lui, un surcroît de réglementations tatillonnes et stériles, il prône une Europe puissante qui placerait les peuples européens au premier rang dans la compétition mondiale et dans laquelle la France pourrait jouer un rôle majeur.
Le , Mégret annonce qu'il ne se présentera pas à la présidentielle 2007, mais soutiendra Jean-Marie Le Pen, lors d'une conférence de presse commune avec celui-ci[31]. Ce soutien s'inscrit dans le cadre de l'Union patriotique proposée par le président du Front national.
Au premier tour des élections législatives de 2007, Bruno Mégret obtient 2,03 % des voix dans la douzième circonscription des Bouches-du-Rhône. Le MNR fait un score très faible au niveau national et ne franchit pas le seuil permettant d'accéder au financement public des partis. Le MNR n'a plus d'élus nationaux. Il possède toutefois encore des conseillers municipaux.
Le , il se met « en réserve » de la vie politique[32], et part travailler en Australie pendant les deux années suivantes, pour le compte du groupe Bouygues. Durant ces deux ans à l'étranger, Bruno Mégret continue de donner son avis sur l'évolution du MNR, tout en laissant la place à une direction collégiale.
La Provence est belle, protégeons-la ! : le programme de Bruno Mégret et ses colistiers : élections régionales, 21 mars 1992, Marseille, Front national Provence, , 99 p. (BNF35617657)
L'Alternative nationale : les priorités du Front national, Saint-Cloud, Éditions nationales, coll. « Idées en poche », , 264 p. (ISBN2-909178-29-3, BNF36183103)
La Troisième Voie : pour un nouvel ordre économique et social, Paris, Éditions nationales, , 375 p. (ISBN978-2-909178-45-5)
La Nouvelle Europe : pour la France et l'Europe des nations, Paris, Éditions nationales, , 296 p.
Avec Christophe Dungelhoeff, Le Chagrin et l'Espérance : entretien avec Christophe Dungelhoeff, Paris, Cité liberté (chez l'auteur), , 241 p. (BNF39177109)
Dir. avec Yves Dupont, Pour que vive la France : programme du MNR, Paris, Cité liberté, , 184 p. (BNF39177113)
La France à l'endroit : mon projet pour remettre de l'ordre en France, Paris, Cité liberté, , 160 p.
« Zadig » (pseud.)[note 16], Le TGV à vapeur : quand il y a urgence à réformer la droite, Longueuil-Paris, Vox populi, , 130 p. (ISBN2-9520946-0-8, BNF39093853)
↑Son père est encore élève de l'ENA lors de sa naissance.
↑Il devient chef de la patrouille des sangliers au sein de la troupe des « Joyeux bâtisseurs de l'Europe », composée d'enfants de fonctionnaires européens. Le chanteur néerlandais Dick Annegarn est dans son groupe.
↑Situé 6, rue Guynemer, c'est une institution particulièrement sélective qui prend les enfants en charge pour les études du soir et leur propose différentes activités comme le sport, la chorale et les cours de catéchisme, obligatoire jusqu'en seconde.
↑Il est 317e au concours et intègre l'école du premier coup par la liste complémentaire.
↑Il sort 18e, et a droit à entrer dans le corps des ponts et chaussées.
↑« C'était déjà l'archétype de l'ingénieur des Ponts. Mais pas hautain, ni arrogant. »[Par qui ?], L'Express, .
↑Dont, avec les députés du FN, il demandera la suppression en 1986.
↑Il rencontre alors Yvan Blot, qui représente le ministère de l'Intérieur.
↑Il s'occupe d'un tronçon de l'autoroute La Francilienne et de son raccordement à l'A10 de murs antibruit, sur la N118 à la hauteur de Bièvres.
↑« Je suis entré dans un corps pour faire de la politique. Ce n'est pas par conformisme de filière étudiante, mais parce que je souhaitais être fonctionnaire par vocation publique. », Journal de Polytechnique, 1990
↑Six mois plus tard, il rentre au cabinet de Robert Galley, ministre de la Coopération. Il est chargé des projets techniques (routes, hôpitaux) financés par la France en Afrique.
Il s'y rend au moins une fois par mois.
↑« C'est effectivement un organisateur qui sait très habilement vendre des campagnes « clés en main » à Le Pen », Dans l'ombre de Le Pen, de Lorrain de Saint Affrique et Jean-Gabriel Fredet, Hachette
↑Le FN y est fort, dès 1984, il dépassait les 20 %.
↑Une importante mobilisation militante et médiatique met un terme aux ambitions de Mégret entre le premier et le second tour.
↑« La bataille de Vitrolles n'a pas été une bataille électorale comme les autres. Elle est la préfiguration de l'affrontement titanesque qui ne manquera pas d'opposer un jour les Français rassemblés à l'établissement politique dans son ensemble », V comme Vitrolles, Catherine Mégret, Éditions nationales
↑« L'année suivante, il écrit sous le pseudonyme de Zadig un essai intitulé Le TGV à vapeur » (« Biographie de Bruno Mégret », sur m-n-r.fr, ).
↑Fiche n°3 sur un livre d'histoire géographie de troisième : Incidemment dans un autre domaine il est fait l'apologie de la contraception. De même des craintes sont formulées à l'égard de l’énergie nucléaire. Des développements importants sont consacrés au pacifisme. Le fiche donne comme conclusion : C'est un manuel de niveau médiocre. On croirait lire un journal ou écouter une émission télévisée. Dans une analyse d'un ouvrage d'économie de 1re, il est indiqué dans la fiche n°7 que La pédagogie, ou plutôt le matraquage idéologique, retenue par la sélection des textes, des titres, l'iconographie… conduit à faire adhérer complètement voire mystiquement nos enfants aux thèses marxistes, à en faire de bons militants socialo-communistes, voire des anarchistes. Pour illustrer les fonctions de la monnaie, une bande dessinée de Gotlib n'hésite pas à utiliser la calomnie : « Chaque médaille a son revers, le commerce montre bientôt sa hideuse face cachée : l'escroquerie ». Les auteurs libéraux sont disqualifiés (par exemple p.58, le texte d'Alexis Carrel est qualifié de raciste.
↑Ciaran O'Maolain, The Radical Right: A world directory, Harlow-Longman, 1987, p. 89.
↑Éric Branca et Arnaud Folch, Histoire secrète de la droite, 1958-2008 : cinquante ans d'intrigues et de coups tordus, Paris, Plon, , 522 p. (ISBN978-2-259-20803-1), p. 199.
↑Nicolas Lebourg, « La diffusion des péjorations communautaires après 1945 : les nouvelles altérophobies », Revue d'éthique et de théologie morale, vol. 4, no 267, , p. 35-58 (DOI10.3917/retm.267.0035).
↑Dominique Albertini et David Doucet, La Fachosphère : comment l'extrême droite remporte la bataille d'internet, Paris, Flammarion, coll. « Enquête », , 313 p. (ISBN978-2-08-135490-6, BNF45124584), p. 198.
« Les Comités d'action républicaine », dans Philippe Lamy (dir. Claude Dargent), Le Club de l'horloge (1974-2002) : évolution et mutation d'un laboratoire idéologique (thèse de doctorat en sociologie), Paris, université Paris-VIII, (SUDOC197696295, lire en ligne), p. 469-479.