La commune est traversée par l'autoroute A89 ; un échangeur, portant le nom de « Vulcania - Bromont », est implanté sur le territoire communal. L'échangeur 26 débouche sur la route départementale 941 (ancienne route nationale 141) reliant Limoges et Guéret à Clermont-Ferrand et dessert notamment Pontgibaud[1].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 956 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gelles », sur la commune de Gelles à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 9,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 026,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
Typologie
Au , Bromont-Lamothe est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (69,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (41,1 %), zones agricoles hétérogènes (25,6 %), forêts (25,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,9 %), zones urbanisées (2 %), eaux continentales[Note 2] (0,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Le lieu est connu anciennement sous la forme Bromo (1266-1383), Bramo (1403), puis Broumon[13]. Ce fief obtient le titre de vicomté à partir des années 1450. Son château se situait a priori sur le village voisin de Lamothe, dont le toponyme seul est évocateur. Aucune trace n’en est visible aujourd’hui sur le terrain, mais il était encore bien conservé en 1799, lorsque Jacques-Antoine Dulaure en fit le croquis dans son carnet de voyage[14].
Aux XIIIe et XIVe siècles, les seigneurs de Bromont étaient les La Roche. Leur descendante, Louise de la Roche épousa, en 1431, Guillaume Reynaud de Cordeboeuf qui vendit cette terre, en 1446, à Jean de Langeac, sénéchal d'Auvergne, ancêtre de Marie de Langeac[15], qui porta Bromont en mariage, en 1563, à Claude II de Beaune, seigneur de Rioux. Christophe de Beaune, son fils, lieutenant-général de la Basse-Auvergne, en hérite. Il meurt en 1662, au château de Lamothe. En 1772 la famille de Beaune vend la vicomté de Bromont à Claude de Bosredon, seigneur de Combrailles et dernier seigneur de Bromont en 1789.
Il y avait à Bromont un prieuré de bénédictins, uni au couvent des bénédictins de Montferrand en 1347, et qui passa au petit séminaire de Clermont en 1748. L’église, orientée nord-sud, a été rebâtie au XIXe siècle à l’emplacement de la précédente, qui datait, selon Ambroise Tardieu, du XIe et avait déjà été agrandie au XIIIe siècle. La chapelle servant actuellement de salle d’exposition, à côté de l’église actuelle, est supposée être le chœur de la première église. Le cimetière se trouvait à l’origine autour de l’église, il a été déménagé dans le cimetière actuel dans les années 1950. M. Bouyon, ancien receveur de l’enregistrement, nous indique en 1826[16] que dans Bromont « on trouve chaque jour des cercueils d’une seule pièce, en pierre volcanisée, qui se taille avec la hache ». Cette description n’est pas sans rappeler les sarcophages en trachyte (ou domite) que l’on trouve jusqu’en Limousin, au Haut Moyen Âge.
Les communes de La Goutelle et de Bromont-Lamothe ne faisaient qu’une jusqu’en 1872, date de leur séparation en deux communes distinctes.
Héraldique
Blason
Blason tranché denché : au 1er d'or au lion de sable, au 2e d'azur à l'oie sauvage essorante d'or.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Riom, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[9]. Avant , elle faisait partie du canton de Pontgibaud[19].
Le conseil municipal de Bromont-Lamothe, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[20] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[21]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. Sur les trente candidats en lice, quatorze sont élus dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 69,74 %. Le conseiller restant à élire est élu au second tour, qui se tient le du fait de la pandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 37,24 %[22].
En 2021, la commune de Bromont-Lamothe comptait 1000 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres chiffres sont des estimations.
Les élèves poursuivent leur scolarité au collège Anna-Garcin-Mayade de Pontgibaud[29] puis dans les lycées de Riom (Virlogeux ou Pierre-Joël-Bonté selon les filières)[30].
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Cartes
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Ch. Bouyon, De quelques antiquités trouvées dans le canton de Pont-Gibaud, département du Puy-de-Dôme, et recueillies sur place au moment de la découverte, 1re série, 7, 1826, p. 220-225 (lire en ligne).