La brigade de recherche et d'intervention (BRI) (en arabe : فرقة البحث والتدخل), est l'unité d'intervention de la police judiciaire de la Police algérienne[1], elle remplace l'unité d'intervention spéciale de la Police (UISP) qui a été dissoute quelques années plus tôt.
Historique
À la suite de la dissolution de l'ancienne unité d'élite de la police l'UISP, la DGSN a décidé de créer une unité d'intervention pour la police algérienne.
C'est donc le 24 septembre[2] 2005 que la première BRI vit le jour au sein de la police algérienne, et elle a été créée pour remplacer directement l'ex-UISP[1].
Inspiré de la BRI française, la BRI à pour rôle principal la lutte contre la criminalité organisée et contre le grand banditisme[1] Elle est composée pour cela d’un effectif puisé directement dans les rangs de la police judiciaire, ils sont formés à la maîtrise des techniques d’intervention[1].
À partir de 2005, les premiers stages ont lieu avec la BRI de Paris qui assure une formation poussée des membres de ce groupe.
21 plongeurs de combat on également été formé aux États-Unis dans l'intervention en cas de détournement ou de prise d'otages en mer[3].
Au fil du temps, d'autres BRI ont vu le jour en Algérie, notamment à Sétif, Constantine, Oran avant de se généraliser au niveau de chaque wilaya du pays.
La plupart des BRI en Algérie sont composé de trois sections[1] :
Une section de recherche et d'intervention
Une section logistique
Une section de synthèse
Chaque section possède plusieurs groupes d'assaut, et certains membres peuvent avoir des spécialités comme tireur de précision ou encore plongeur de combat etc[7].
↑ a et bM.Abi, Le jeune indépendant, « Une quarantaine de policiers algériens formés aux états unis contre la piraterie maritime », Quotidien, Le jeune indépendant, no 3204,