En 1937, il épouse Molly Krige, une nièce du vice-premier ministre Jan Smuts. Le couple a 3 enfants.
En 1940, Bram Fischer rejoint le Parti communiste sud-africain. Cet engagement officiel ne freine pas pour autant sa carrière professionnelle et un avenir politique brillant semble lui être assuré. Il a à l'époque ses premiers contacts avec le Congrès national africain (ANC), qu'il aide à réviser sa constitution
En 1960, Molly Fischer, son épouse, devenue elle aussi une militante anti-apartheid, est arrêtée par la police après le massacre de Sharpeville alors que l'Afrique du Sud est sous état d'urgence.
En 1963, le couple Fischer est victime d'un accident grave de la route provoquant la mort de Molly Fisher.
Bram Fischer est arrêté en pour son implication dans les mouvements activistes anti-apartheid et son appartenance au Parti communiste sud-africain, alors interdit. Il est relâché sur parole pour pouvoir plaider lors d'un procès à Londres. À son retour en Afrique du Sud, il assiste à son propre procès mais au second jour des audiences, ne se présente pas au tribunal et fait lire par ses avocats une déclaration, exposant les motifs de son engagement politique.
Après 9 mois de cavale, il est arrêté et est condamné en 1966 à la prison à vie au nom de son appartenance à une organisation interdite et pour conspiration en vue de réaliser des sabotages. La même année, il reçoit le Prix Lénine pour la paix.
En 1974, atteint d'un cancer, Fischer est l'objet d'une campagne médiatique et du soutien de nombreuses personnalités politiques pour obtenir sa libération.
Bram Fischer est ainsi libéré et assigné à résidence chez son frère à Bloemfontein où il meurt quelques semaines plus tard le .
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