Brahim Metiba, né à Skikda le , est un écrivain algérien. Il vit et travaille à Paris.
Biographie
Après des études d'informatique[1], Brahim Metiba quitte l'Algérie à l’âge de 23 ans pour s'installer en France. Issu d'une famille modeste, il commence à écrire à l'âge de 25 ans et est publié à l'âge de 37 ans. Ses textes se nourrissent d'une matière autobiographique. Il est néanmoins plus juste de parler d'autofiction[2].
Prix et distinctions
Brahim Metiba reçoit le prix littéraire Beur FM Méditerranée en partenariat avec TV5 Monde 2016[3],[4].
Ma mère et moi a été sélectionné pour la Seine Saint Denis au Prix littéraire des lycéens et apprentis d'Ile-de-France 2016 parmi les 5 titres retenus pour le département (40 titres pour toute la région d'Ile-de-France[5]).
L'écrivain figure parmi les 8 finalistes du Prix Hors Concours 2016 sur 50 auteurs retenus[6].
Accueil du public et de la critique
Ma mère et moi est largement salué par la critique[7].
Philippe-Jean Catinchi, dans Le Monde des livres, parle d'un texte « nu, bref, splendide de force émotive » au sujet de Ma mère et moi.
« Si, tombant dans une librairie sur Ma mère et moi de Brahim Metiba, vous passez votre chemin sous prétexte que, pensez-vous, après Marcel Proust, Fernando Pessoa quand il se fait Bernardo Soares, Georges Bataille ou même Hervé Bazin, quiconque cherche à écrire sur les liens entre une mère et un fils s'expose, dans le meilleur des cas, au ridicule, vous avez tout à fait tort. » Sarah Chiche - Le Magazine Littéraire.
Thèmes
Les notions de différence, d'incommunicabilité et de vivre-ensemble, sont au centre des réflexions de Brahim Metiba. Dans ses textes, il est question de milieu familial, de rapport au pays d'origine, de sexualité, de rapport à Dieu. La question centrale de son écriture serait : comment se construire, comment se faire une place, en l'absence du père, en la présence d'une mère silencieuse, en présence d'un frère vu comme celui qui réussit[2] ?
Esthétique
La musique a une place importante dans l'esthétique de Brahim Metiba. Il indique que c'est la seule réponse qu'il a trouvée à la question : comment réunir ceux qui s'opposent[2] ?
Dans Ma mère et moi, « Vienne est un coin du Paradis » d'Asmahan, est utilisé comme leitmotiv[8].
Son troisième roman, La Voix de Papageno, est une réécriture libre de La Flûte enchantée.