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Il commence sa carrière sportive en tant que coureur cycliste et termine 14e, le , à l'occasion du championnat des débutants et ce malgré un frein cassé. Il participe ensuite à différentes courses telles que le prix Guénard et celle des journées sportives. Mais la boxe l'attire davantage et il rejoint le Boxing Club de Tunisie.
Boxeur
Très rapidement, il se fait remarquer par sa technique et son fair-play. En 1945, il parvient en finale du championnat de Tunisie où il doit être opposé à son meilleur ami en poids légers. Mais les deux boxeurs refusent de se combattre et le titre n'est pas attribué. Le , il bat l'Algérois Mohamed Toudjine, alors champion d'Afrique du Nord. Le lendemain, le journal Tunis Soir le présente ainsi :
« Brahim Jeune jouit à Tunis de l'estime générale. Il l'a gagnée cette estime sur le ring, pugiliste honnête, combattant très correctement et intelligemment. Il n'a pas jusqu'à ce jour l'occasion de boxer souvent. Ce qui caractérise Brahim Jeune, c'est son grand courage. rien ne l'effraie. C'est sans doute pour cela qu'on lui oppose souvent des hommes très durs. »
En 1947, il devient champion de Tunisie[1], ce qui lui permet de retrouver Toudjine et de lui ravir le championnat d'Afrique du Nord le de la même année. Il émigre en France et bat notamment Robert Naze et Roger Julien avant d'être déclaré perdant lors de son combat contre Georges Vignes (la décision étant controversée).
La défaite inattendue contre Jacques Dehaye, le , entache sa carrière malgré ses titres nationaux acquis contre Sadok Bahri (1950), Kid Aldo (1951) et Rezgui Ben Salah (1954). Il est dépossédé de son titre nord-africain sur le tapis en 1953. Sa défaite contre Bill Jo, le , sonne le glas de sa carrière active.
Journaliste
À cette époque, il entame également sa carrière journalistique en assurant la couverture des combats de ses concitoyens Gaëtan Annaloro, Mohamed Bouchiba, Bobby Scrivano, Hédi Tijani ou Kid Hfaïedh pour le compte du journal Tunis Soir. Dès l'indépendance, il rejoint le journal El Amal et signe sous le pseudonyme de Barhoum ou Atta'er al haki (الطائر الحاكي) puis passe au journal Assabah où il passe près de 20 ans tout en assurant une chronique radiophonique[1]. On se rappelle notamment son commentaire télévisé en direct du championnat du monde opposant Cassius Clay-George Foreman à Kinshasa.
Il devient plus tard entraîneur national, membre de la Fédération tunisienne de boxe tout en restant chroniqueur sportif.