Brad Miller est un joueur américain de basket-ball né le à Fort Wayne. Non drafté, il intègre la NBA en 1998 et y devient All-Star.
Biographie
Il débute en Italie puis signe en tant que free agent, ou agent libre, chez les Hornets de Charlotte où il joue deux saisons encourageantes avant de partir vers les Bulls de Chicago. Il continue à progresser devenant même un titulaire indiscutable lors de sa deuxième saison avec les Bulls. La saison suivante, il part aux Pacers de l'Indiana. Il fait encore une bonne saison et rejoint les Kings en 2003. Miller apparaît comme le successeur du Serbe Vlade Divac. Le 18 février 2009, il est envoyé aux Bulls de Chicago avec John Salmons contre Drew Gooden et Andrés Nocioni[1]. Laissé libre par les Bulls, il décide de partir vers la franchise texane des Rockets pour une durée 3 ans et un contrat de 15 millions de dollars[2].
Il prend sa retraite à la fin de la saison 2011-2012, et reçoit une ovation debout du public lors de sa sortie pendant le dernier quart temps du match opposant les Timberwolves aux Nuggets de Denver.
Alors qu'on croyait qu'il avait joué son dernier match, il est envoyé le 13 juillet 2012 aux Hornets de la Nouvelle-Orléans contre deux second tours de draft[4].
Notes sur sa carrière
Malgré sa grande taille, Brad Miller se distingue des pivots traditionnels évoluant en NBA. En effet, il n'a affiché qu'à une seule reprise des statistiques supérieures à 10 points et 10 rebonds par match sur une saison. Sa moyenne au contre, 1,2 par matchs, est aussi loin de celles des meilleurs intérieurs de la ligue, comme Dwight Howard. Néanmoins, Miller se distingue grâce à son shoot très fiable à mi-distance, ainsi que par sa régularité aux lancers francs (80 % de réussite). Ces statistiques ont fait de lui un des premiers pivots considérés comme bons shooters à mi-distance. Le pivot originaire de l'Indiana se démarque également par son aptitude à la passe, avec des statistiques en carrière de 3 passes décisives par matchs, avec un record de 4,9 en 2005-2006 qui a fait de lui le meilleur passeur chez les pivots de la ligue, loin devant les 1,9 passe du deuxième, Ben Wallace. Ainsi Brad Miller, lorsqu'il évoluait aux Kings, s'est parfaitement inscrit dans leur système de jeu, basé sur la "Princeton offense"[5].
Autre bémol, avec ses lacunes aux points et aux rebonds, Brad Miller a souvent été critiqué sur son incapacité à jouer les 82 matchs de la saison régulière, en raison de blessures, ou de fatigues. Paradoxalement, lors de la saison 2009-2010, il joue les 82 matchs, en débutant 37 d'entre eux.