Orientée du sud-ouest au nord-ouest, il commence son trajet au bord de la Seine. Outre l'avenue Gabriel-Péri qui mène au pont d'Argenteuil, il rencontre notamment la rue du , anciennement rue de la Chaussée, ainsi que la rue de l'Hôtel-Dieu. Traversant le rond-point Marcel-Dassault, il bifurque vers la droite et se termine à la Seine, à nouveau sur le quai de Bezons.
Origine du nom
Ce boulevard a été nommé en hommage à l'abbesse Héloïse, par décision du conseil municipal du 1er août 1866[2].
Historique
Cette voie de communication a été créée sur un ancien bras de la Seine, qui séparait la rive de l'île Héloïse[3].
Une épidémie de paludisme en 1783 poussa la municipalité à le remblayer, ce qui fut fait en réutilisant les pierres de l'enceinte médiévale entre 1803 et 1816[4]. L'île Héloïse fut ultérieurement transformée en un parc appelé Promenades et Quinconces d'Argenteuil, et quelques voies existantes y furent créées comme l'avenue de la Gendarmerie face au bâtiment du même nom, ou bien prolongées comme l'avenue des Boucheries (partie méridionale de la rue du ), l'avenue de l'Hôtel-Dieu (rue éponyme) et l'avenue de Traverse (rue Alfred-Colas)[5].
Conservatoire d'Argenteuil. Il a été créé en 1966[10] dans les locaux de l'ancienne mairie.
Fresque L'Homme du XXe siècle de Édouard Pignon, montée sur la Maison des Jeunes et de la Culture Gabriel-Péri, à l'angle de l'avenue Gabriel-Péri[11].