Francisco de Borja Sémper Pascual[1] (né le 10 janvier 1976) [2] est un homme politique espagnol du Parti populaire (PP). Il fut conseiller municipal dans les villes basques d'Irun (1995-2010) et de Saint-Sébastien (2019-2020) et membre du Parlement basque (2003-2020), où il travaille depuis 2013 en tant que porte-parole du parti.
Membre du PP dès l'âge de 17 ans et l'une des cibles des violences de l'ETA, il quitte la politique en janvier 2020 pour travailler chez Ernst & Young, mais revient trois ans plus tard en politique pour mener les campagnes électorales du PP.
Sémper est élu au conseil de sa ville natale en 1995[5]. Il démissionne en janvier 2010, en raison d'un conflit avec ses bureaux politiques régionaux et de parti[6]. Il devient membre du Parlement basque en novembre 2003, puis chef du PP provincial en novembre 2009 et enfin porte-parole du parti au Parlement basque en mai 2013[7].
Sémper est sélectionné comme candidat du PP à la mairie de Saint-Sébastien en décembre 2018, après que la candidate de 2015 Miren Albistur ait décidé de ne pas se représenter. Le parti occupe à ce moment trois des 27 sièges du conseil municipal et fait face à la concurrence de droite de la croissance de Ciudadanos et de Vox[8]. Lors de la présentation de sa campagne en février 2019, il prend la décision peu orthodoxe de n'utiliser aucune image ou couleur de son parti[9]. Après les élections de mai, il déclare que sa campagne inhabituelle a porté ses fruits, car le PP a conservé ses sièges à Saint-Sébastien tout en faisant des pertes ailleurs au Pays basque[10].
En janvier 2020, Sémper quitte la politique pour un poste de directeur des relations institutionnelles chez Ernst & Young. Il dit qu'il ne pouvait pas faire face à la nature conflictuelle de la politique espagnole et qu'il voulait un nouveau départ pour sa famille[11]. Il revient au PP trois ans plus tard, engagé par le leader Alberto Núñez Feijóo pour mener la campagne pour les élections locales et régionales de 2023[12].
Vie privée
En février 2020, Sémper avait deux fils âgés de moins de cinq ans avec l'actrice Bárbara Goenaga, tandis que chacun d'entre eux avait deux enfants issus d'un premier lit[13].
Notes et références
↑(es) « La carta de Ónega a Francisco de Borja Sémper: "Merece los calificativos de patriota y de héroe" », Onda Cero, (lire en ligne, consulté le )
↑(es) « Borja Sémper, sonreír con tres filas de dientes », El Mundo, (lire en ligne, consulté le )
↑ a et b(es) Javier Escartín, « En la 'trinchera' y frente a ETA: así se forjó la amistad "a prueba de bombas" de Sémper y Abascal », HuffPost, (lire en ligne, consulté le )
↑(es) « La trayectoria de Borja Sémper, en imágenes », El Correo, (lire en ligne, consulté le )
↑(es) « Borja Sémper presenta hoy en el Pleno su renuncia como concejal », El Diario Vasco, (lire en ligne, consulté le )
↑(es) « Borja Sémper abandona la política tras 25 años como dirigente del PP », El Diario Vasco, (lire en ligne, consulté le )
↑(es) « Borja Sémper será el candidato del PP a la Alcaldía de San Sebastián », El Mundo, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Pedro Gorospe, « Sémper esconde la imagen del PP al presentarse como candidato a San Sebastián », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) « Sémper reivindica su estilo en campaña para reflotar el PP en San Sebastián », El Diario Vasco, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Miguel Villameriel, « Borja Sémper: "Me voy por un tema personal, pero estoy incómodo en la actual política de trincheras" », El Correo, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Carmen Del Riego, « Feijóo ficha a Borja Semper [sic] como portavoz del comité de campaña », La Vanguardia, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) « Borja Sémper: su vida en Madrid fuera de la política de trinchera », El Mundo, (lire en ligne, consulté le )