Le texte ne doit pas être écrit en capitales (les noms de famille non plus), ni en gras, ni en italique, ni en « petit »…
Le gras n'est utilisé que pour surligner le titre de l'article dans l'introduction, une seule fois.
L'italique est rarement utilisé : mots en langue étrangère, titres d'œuvres, noms de bateaux, etc.
Les citations ne sont pas en italique mais en corps de texte normal. Elles sont entourées par des guillemets français : « et ».
Les listes à puces sont à éviter, des paragraphes rédigés étant largement préférés. Les tableaux sont à réserver à la présentation de données structurées (résultats, etc.).
Les appels de note de bas de page (petits chiffres en exposant, introduits par l'outil « Source ») sont à placer entre la fin de phrase et le point final[comme ça].
Les liens internes (vers d'autres articles de Wikipédia) sont à choisir avec parcimonie. Créez des liens vers des articles approfondissant le sujet. Les termes génériques sans rapport avec le sujet sont à éviter, ainsi que les répétitions de liens vers un même terme.
Les liens externes sont à placer uniquement dans une section « Liens externes », à la fin de l'article. Ces liens sont à choisir avec parcimonie suivant les règles définies. Si un lien sert de source à l'article, son insertion dans le texte est à faire par les notes de bas de page.
Bogurodzica est l'un des premiers chants nationaux de l'histoire, mais c'est surtout, avant tout, un chant religieux marial. Il a été écrit entre le XIe et le XIIIe siècle et il est dédié à la Vierge Marie. Son titre signifie « Mère de Dieu » en français. Il fut probablement composé à la mémoire de Saint Stanislas, le saint patron de la Pologne. L'un des premiers textes écrit en langue polonaise, Bogurodzica est aussi un monument de la littérature polonaise.
Chantée sur une mélodie déjà existante transmise par les bénédictins du monastère suisse de Saint-Gall, Bogurodzica a longtemps été chantée a capella lors des offices liturgiques, mais elle a également rapidement joué un grand rôle dans l’histoire de la nation polonaise[1].
Les chevaliers polonais l'ont chanté en hymne national avant chaque bataille, notamment avant la bataille de Grunwald en 1410 contre les chevaliers teutoniques et avant la bataille de Varna en 1444 contre les Turcs. Le chant Bogurodzica a aussi accompagné les couronnements des rois de la dynastie Jagellon (1386 et 1572). Son importance fut réduite au XVIe siècle après la fin de la dynastie. Aujourd'hui, il est encore chanté dans les églises polonaises.
Paroles
Bogurodzica
Polonais
Français
Latin
Bogurodzica, dziewica, Bogiem sławiena Maryja,
U Twego syna, Gospodzina, matko zwolena Maryja,
Zyszczy nam, spuści nam.
Kirielejson.
Twego dziela krzciciela, Bożycze,
Usłysz głosy, napełń myśli człowiecze.
Słysz modlitwę, jąż nosimy,
A dać raczy, jegoż prosimy:
A na świecie zbożny pobyt,
Po żywocie rajski przebyt.
Kirielejson.
Nas dla wstał z martwych Syn Boży,
Wierzyż w to człowiecze zbożny,
Iż przez trud Bóg swój lud odjął diablej stróżej
Przydał nam zdrowia wiecznego,
Starostę skował piekielnego,
Śmierć podjął, wspominął człowieka pirwego.
Jenże trudy cirzpiał zawierne,
Jeszcze był nie prześpiał zaśmierne,
Aliż sam Bog z martwych wstał.
Adamie, ty Boży kmieciu,
Ty siedzisz u Boga w wiecu,
Domieściż twe dzieci, gdzie krolują anjeli.
Tegoż nas domieściż, Jezu Chryste miły,
Bychom z Tobą byli,
Gdzież się nam radują swe niebieskie siły.
Była radość, była miłość, było widzienie
Tworca anjelskie bez końca,
Tuć się nam zwidziało diable potępienie.
Ni śrzebrzem, ni złotem
Nas diabłu otkupił,
Swą mocą zastąpił.
Ciebie dla, człowiecze, dał Bog przekłoć sobie
Ręce, nodze obie.
Kry święta szła z boka na zbawienie tobie.
Wierzyż w to, człowiecze, iż Jezu Kryst prawy,
Cirzpiał za nas rany,
Swą świętą krew przelał za nas, krześcijany.
O duszy o grzeszne sam Bog pieczą ima,
Diabłu ją otyma,
Gdzie to sam kroluje, k sob[ie] ją przy[i]ma.
Maryja dziewice, prośmy synka twego
Króla niebieskiego,
Aza nas uchowa ote wszego złego.
Amen…
… tako Bog Daj,
Bychom szli szwyćcy w raj.
Mère de Dieu, Vierge, par Dieu glorifiée Marie,
De ton fils, notre Seigneur, mère choisie, Marie !
Convertis pour nous, envoie-nous.
Aie pitié, Seigneur
Fils de Dieu, par l'amour de ton Baptiste,
Entends nos vœux, accomplis les intentions de l'homme.
Écoutez la prière que nous vous offrons,
Et daigne nous donner ce que nous demandons :
Sur terre, un pieux séjour,
Après la vie, la demeure céleste.
Aie pitié de nous Seigneur.
Pour nous, le fils de Dieu est ressuscité
il a arraché notre cœur du gouffre
Il nous a conduits à un état éternel.
Il a enchaîné la tête à l'Enfer
Il a ôté la mort en recueillant
L'homme du premier âge.
Tu es l'homme du vrai conseil
Fais que tes petits
Soient dans la citadelle du ciel
Adam, toi le plasma de Dieu
qui a porté d'immenses prières
qui a voulu se tenir aux côtés des fidèles
texte latin corrompu
El ? fut la charité, il fut la piété, elle a semblé éternelle
supérieure à l'ange
(texte semble corrompu) Il a éclairé l'éternité des démons à Iaccus
Il nous a rachetés au diable ni par l'or ni par l'argent
il est intervenu par sa propre force
Terrien, il a donné à cause de toi
les mains, les pieds pour être transpercés
Son sang a coulé, fluide pour ton salut
Emmène-nous-y, pieux Jésus-christ
Sois-y vénéré
Puissions-nous régner avec toi sans fin
Marie, mère pieuse, prie ton fils
De soigner pour nous
Deigenitrix illibata, Dei dicata Maria,
Apud tuum filium es electa, Maria,
Lucreris, veniam et miserere.
Kyrie Eleison
Tui Domini Baptista parens Dei
Audi vota, reple vota, mentes hominum,
Refunde, redde hoc, quod quaesumus:
Da in hoc esse celi esse.
Domine, miserere.
Consurge nos propter Deum
Hac sede homo faustulus,
Dum perduxit populum,
Abduxit baratro sinum.
Nos adiit statu eterno,
Vinclavit caput inferno,
Necem sumpsit recolens
Hominem primevum.
Tu es vir veri consilii,
Fac, ut tui pusilli
Sint in arce celi.
Adam, tu plasma Dei,
Immensas qui preces sutulit
Pro fidis sistere voluit,
Donec met El consurit.
Fuit El caritas, fuit pietas, visa est eterna
Angeli superna
Iaccio demonum claruit eterna.
Auro nec argento nos diabulo redemit,
Sua vi intervenit.
Homo, causa tui dedit
Manus, pedes figi,
Cruor fluxit, sanguis ad salutem tibi.