Outre la ville de Boghni, la commune est composée, à sa création en 1984 dans ses limites actuelles de 26 localités[3] :
Aït Ali
Aït Hamouda
Amrous
Ath Moh Ouslimane
Azaghar
Ath Kouffi
Ath Mendès
Besri
Elma
Iaskren
Ichiouache
Ighil Anane
Ighil N'Bil
Ighveguelène
Ighzer N'Chebel
Ihadrienne
Ilousathène
Iouahianène
Maala
Mahbane
Nidjilène
Ouchallal
Taghzat
Tala Braham
Tirmitine
Tisseline
Histoire
Présence ottomane (1515-1830)
Un ancien fort ottoman à 6 km de la forêt de Cèdres subsiste encore.
Présence française (1830-1962)
Petit village de Kabylie niché au pied du Djurdjura, commune mixte de Draâ El Mizan créée en 1876 dans le département d'Alger arrondissement de Palestro.
L'agriculture est l'activité principale de la commune de Boghni. L'élevage est l'activité agricole la plus importante. Le cheptel est composé de bovins, de chèvres et de moutons. Le village d'Aït Mendes est réputé pour ses fromages (gruyère, fromage de chèvre, tomme...).
L'industrie s'est développée avec l'installation de petites et moyennes entreprises spécialisées dans la fabrication d'articles scolaires, de boissons non alcoolisées, de chewing-gum, de biscuits, de chocolats, ainsi d'articles en plastique et d'imprimerie.
La Daïra de Boghni dispose d'un EPH établissement public hospitalier d'une capacité de 200 lits et d'une polyclinique
La Clinique médico-chirurgicale multidisciplinaire Nord-Afrique a ouvert ses portes au mois de .
Patrimoine
Un ancien fort ottoman situé au nord de la commune[4]. Situé à 500 mètres d'altitude et construit au début du XVIIIe siècle par le Caïd turc de la Basse Kabylie, Ali Khodja, c'est une des plus importantes forteresses implantées par les Ottomans en Kabylie[5].
↑Journal officiel de la République algérienne, 19 décembre 1984. Décret n° 84-365, fixant la composition, la consistance et les limites territoriale des communes. Wilaya de Tizi Ouzou, p. 1504 à 1510.
↑Daniel Babo, Algérie, Méolans-Revel, Éditions le Sureau, coll. « Des hommes et des lieux », , 206 p. (ISBN978-2-911328-25-1, OCLC587025542), p. 79