George Jung, un vendeur de drogue (marijuana), se lie d'amitié en prison avec un Colombien qui lui explique le trafic de cocaïne et lui fait rencontrer Pablo Escobar, le plus grand narcotrafiquant du monde, dont il devient le lieutenant.
Fiche technique
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Scénario : David McKenna et Nick Cassavetes, d'après le livre Blow: How a Small Town Boy Made $100 Million with the Medellin Cocaine Cartel and Lost It All de Bruce Porter paru en 1993
Un rôle a été proposé à John Leguizamo, mais l'acteur était pris par le tournage de Moulin Rouge (2001). Denis Leary, ami de Ted Demme, devait initialement incarner Derek Foreal[3].
La musique du film est composée par Graeme Revell. Cependant, l'album commercialisé ne contient que des chansons non originales présentes dans le film.
Blow reçoit un accueil critique mitigé, recueillant 55 % de critiques positives, avec une note moyenne de 5,8⁄10 et sur la base de 136 critiques collectées, sur le site agrégateur de critiques Rotten Tomatoes[6]. Sur Metacritic, il obtient un score de 52⁄100 sur la base de 34 critiques collectées[7].
Malgré cette première réception critique assez partagée, le film a su acquérir au fil des années, le statut de "film culte" et est aujourd'hui très apprécié du public comme des cinéphiles.
Box-office
Le film a connu un certain succès commercial, rapportant environ 83 282 296 $ au box-office mondial, dont 52 990 775 $ en Amérique du Nord, pour un budget de 53 000 000 $[2]. En France, il attire 309 753 spectateurs en salles[1].
Nomination au prix de la meilleure révélation féminine pour Penélope Cruz, lors des MTV Movie Awards 2002.
Nomination au prix de la pire actrice pour Penélope Cruz, lors des Razzie Awards 2002.
Clins d’œil
Tandis qu'il partage une cellule en prison avec Diego, on peut voir George en train de lire Hells Angels, un livre écrit par Hunter S. Thompson, également auteur du Las Vegas Parano dans lequel Johnny Depp campait un journaliste déjanté, et dont les psychotropes étaient déjà l'un des thèmes principaux. Johnny Depp était un ami de l'auteur.
Dans la salle de tribunal, quand George tente de convaincre le juge qu'il est innocent, ses paroles sont issues des chansons It Ain't Me Babe de Bob Dylan et Pretty Boy Floyd de Woody Guthrie.
La dernière réplique de George, « There are no more white horses or pretty ladies at my door », est une référence à Lucky Man, une chanson de Emerson, Lake & Palmer.
Notes et références
↑ ab et c« Blow », sur JP's Box-office (consulté le )