Avec du pigment pulvérisé et un liant acrylique en proportion 4 pour 1, on obtient une nuance proche de celle du bleu de cobalt[9]. Outre sa réflectance élevée dans l'infrarouge, ce pigment est stable et solide, résistant à l'eau, aux huiles et à la chaleur. Occupant une position chromatique entre le bleu de cobalt et le bleu outremer, il est opaque[10].
L'agence américaine de l'environnement a autorisé le bleu YInMn pour les revêtements industriels et les plastiques en septembre 2017, et pour les autres usages en 2020. Son prix limite ses utilisations, un tube de couleur pour artiste coûte 150 euros en 2021[11].
Notes et références
↑ abc et d(en) Andrew E. Smith, Matthew C. Comstock et M. A. Subramanian, « Spectral properties of the UV absorbing and near-IR reflecting blue pigment, YIn1-xMnxO3 », Dyes and Pigments, vol. 133, , p. 214-221 (DOI10.1016/j.dyepig.2016.05.029, lire en ligne).
↑ a et b(en) Andrew E. Smith, Hiroshi Mizoguchi, Kris Delaney, Nicola A. Spaldin, Arthur W. Sleight et M. A. Subramanian, « Mn3+ in Trigonal Bipyramidal Coordination: A New Blue Chromophore », Journal of the American Chemical Society, vol. 131, no 47, , p. 17084-17086 (PMID19899792, DOI10.1021/ja9080666, lire en ligne).
↑(en) M. Ocaña, J. P. Espinós et J. B. Carda, « Synthesis, through pyrolysis of aerosols, of YIn1−xMnxO3 blue pigments and their efficiency for colouring glazes », Dyes and Pigments, vol. 91, no 3, , p. 501-507 (DOI10.1016/j.dyepig.2011.03.009, lire en ligne).
↑CIE L*a*b* [77.6, -2.7, -21.4] à Δ=6 du bleu de cobalt [77.7, -7.3, -25.3], vers les bleus violacés (Munirpallam et al. 2012, p. 11, 29).