Cette rue est ainsi appelée en raison des volières royales qui y étaient situées sous le règne de James I. Le roi Charles II les développa lors de l'aménagement du parc en 1660. Samuel Pepys et John Evelyn ont raconté, dans leurs journaux, avoir visité ces volières[1],[2].
Storey's Gate, ou la porte de Storey, porte le nom d'Edward Storey, gardien des oiseaux du Roi à l'époque de Samuel Pepys. À l'origine cette porte était à l'extrême est de Birdcage Walk : aujourd'hui, le nom s'applique à une autre rue, celle située à l'extrême est de l'abbaye de Westminster, rue autrefois appelée Prince's Street[3].
Historique
Avant 1828, date de son ouverture au public, seuls la famille royale et le duc de St Albans (grand fauconnier royal) étaient autorisés à emprunter cette rue[3].
Au milieu du XIXe siècle, Birdcage Walk avait la réputation d'être le lieu de rencontres des homosexuels[4].
En 1903, un nouveau rond-point fut construit à l'extrémité ouest[5].
Dans les arts
Birdcage Walk est également le nom d'une marche composée par Arnold Steck en 1951.
Divers
Une rue de Bethnal Green fut également appelée Birdcage Walk, elle est maintenant dénommée Columbia Road[6].
↑Cet article datant du 18 août 1661 mentionne : « and then to walk in St. James’s Park, and saw great variety of fowl which I never saw before » ou En marchant dans St James's Park, j'ai vu de nombreux oiseaux que je n'avais jamais vus avant.
↑Cet article dans The Book of Duck Decoys, their construction, management, and history, Sir Ralph Payne-Gallwey, Bt., chapitre 9, page 127 : "...Journal d'Evelyn, le 29 mars 1665. Il y note : « I went to St. James' Park, where I saw various animals, and examined the throat of ye 'Onocratylus,' or Pelican, a fowle between a Stork and a Swan, a melancholy waterfowl brought from Astracan by the Russian Ambassador; it was diverting to see how he would toss up and turn a flat fish, plaice or flounder, to get it right into its gullet... » s'émerveillant de sa rencontre avec des pélicans