Diplômée d'une licence en anglais et philosophie en 1980 à l'Université de Lagos[1], Betty Irabor commence sa carrière, par hasard, une carrière de journaliste auprès de Dele Giwa(en), le fondateur de l'hebdomadaire nigérian Newswatch et devient responsable d'une chronique puis rédactrice assistante[1]. Elle travaille ensuite comme pigiste pour The Guardian et This Day[1].
En 2003, elle fonde le magazine de luxe Genevieve Magazine, qui est décrit dans l'émission The Conversation de la BBC comme « le magazine d'inspiration et de style de vie le plus important du Nigéria » [2]. Betty Irabor en est la rédactrice en chef et la directrice générale[3]. Dix numéros sont publiés chaque année [3]. Le site Web du magazine se concentre sur l'actualité des célébrités[2].
En 2018, elle publie ses mémoires, Dust to Dew[4], où elle raconte sa lutte contre la dépression[3]. Elle est mariée et a deux enfants. Sa fille Sonia Irabor a également participé au magazine Genevieve, à l'âge de 14 ans, en rédigeant une chronique consacrée aux adolescents[1].
Elle est par ailleurs philanthrope, conférencière et fait la promotion de la sensibilisation contre le cancer du sein grâce à son organisation à but non lucratif connu sous le nom de Genevieve PinkBall Foundation[5]. En février 2019, Betty Irabor a lancé le réseau My Beautiful Mind qui cherche à démystifier la maladie mentale et à combattre sa stigmatisation au Nigéria, comme à l'étranger[1].
↑ a et b(en) « Glossy Magazines », www.bbc.co.uk, BBC World Service, (lire en ligne, consulté le )
↑ ab et c(en) Adenike Olanrewaju, « As Nigerian Fashion Booms, Women Lead Its Coverage (Published 2018) », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )