Le 28 décembre 1886, elle épouse John Rose Ficklen (1858–1907), professeur d'histoire à l'Université de Tulane, La Nouvelle-Orléans, Louisiane[4]. Le couple a deux enfants, Porter Alexander (né en 1887) et Elizabeth Fitzhugh (née en 1890)[4].
Sa mère Bettie meurt le 20 novembre 1899, son père se remarie avec Mary Mason, la cousine germaine de Bessie[2].
Lors de l'ouverture de l'école d'art du H. Sophie Newcomb Memorial College, à la Nouvelle-Orléans, Bessie Ficklen s'y inscrit comme étudiante. Elle y excelle en dessin et en modelage. C'est dans ce département, que son talent est remarqué, notamment avec une Tête d'enfant, présentée à l'exposition d'automne de 1891.
En 1889, est publié Catterel, Ratterel, Doggerel, un ensemble de verssatiriques composés par son père le général Alexander ; les illustrations sont réalisées par Bessie. En 1891 elle publie l'essai Dream-Poetry, dans le Scribner's Magazine[1].
Ficklen a fabriqué de nombreuses marionnettes à main tout au long de sa vie, des modèles de son enfance à ceux créés pour ses petits enfants. Elle est également l'auteur du livre A Handbook of Fist-Puppets (1935)[4],[5].
↑ a et b(en) Willard, Frances, Elizabeth Livermore, Mary Ashton Rice, A Woman of the Century: Fourteen Hundred-seventy Biographical Sketches Accompanied by Portraits of Leading American Women in All Walks of Life, Moulton, , 812 p. (lire en ligne), p. 287
↑ a et b(en) Edward Porter Alexander et Gary W. Gallagher (dir.), Fighting for the Confederacy : the personal recollections of General Edward Porter Alexander, Chapel Hill, University of North Carolina Press, , 664 p. (ISBN0-8078-1848-8, SUDOC13892869X)
↑(en) The Illustrated American, Illustrated American Publishing Company, (lire en ligne)
↑(en) Ryan Howard, Paul McPharlin and the Puppet Theater, McFarland, (ISBN978-0-7864-2433-7)
↑(en) Paul McPharlin, Marjorie Batchelder, The puppet theatre in America: a history, 1524-1948, États-Unis, Plays, Incorporated, , 734 p. (lire en ligne), p. 418