Portrait de Bernhard Magnus von Berg, œuvre du peintre George Dawe, au Musée de la Guerre du Palais d'Hiver du musée de l'Hermitage à Saint-Pétersbourg.
Bernhardt Magnus von Berg, (en russe : Burkhard Maximovitch Berg - Бурхард Максимович Берг), né le à Vyborg, décédé le à Vyborg[1], est un général de l'Armée impériale russe qui fut, au cours des guerres napoléoniennes, l'un des chefs de cette armée.
Famille
Fils du major-général Magnus Johann von Berg et de son épouse, née Élisabeth Dorothée Minich.
Il reçut son baptême du feu lors de la Guerre russo-turque de 1797-1791 où il s'illustra par sa bravoure. En 1799, il prit part à l'expédition russo-britannique en Hollande (1799-1800).
Le , Berg fut promu colonel. En 1805, il exerça diverses missions diplomatiques en Suède[1]. Pendant les batailles de Pułtusk () et d'Eylau le , une nouvelle fois, il démontra un grand courage au cours des combats livrés contre les troupes françaises. Au cours de la sanglante bataille d'Eylau il fut blessé à la main droite par un tir ennemi. Pour sa bravoure au combat, il fut décoré de l'ordre de Saint-Georges (4e classe).
Le , il fut élevé au grade de major-général. De 1808 à 1809, il combattit les Suédois en Finlande (Guerre russo-suédoise de 1808-1809). À la veille de la Guerre patriotique de 1812, il occupa un poste au quartier général de l'Armée du Danube (en Moldavie). Du au , il fut engagé dans les combats qui se déroulèrent sur les rives de la Bérézina. Pendant les deux semaines qui suivirent le passage de la rivière, il prit part au harcèlement des troupes napoléoniennes par l'armée russe, cette poursuite prit fin le sur les rives du fleuve Niémen.
Le , il occupa un poste au quartier-général de l'Armée polonaise dans les rangs de laquelle, une nouvelle fois, il combattit les Français lors de la bataille de Leipzig les -, à Magdebourg, ville occupée par les Français, avec l'armée russe, prussienne et suédoise, il combattit pour s'emparer de la ville de Hambourg tenue par l'armée française placée sous les ordres du prince d’Eckmühl[2].
Après la victoire des puissances alliées à Waterloo, Berg fut nommé chef d'état-major au 2e Corps d'infanterie. Le , il fut élevé au grade de lieutenant-général.