1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve. 2 Matchs officiels. Dernière mise à jour : 9 mars 2023
Bernard Simondi (né le à Toulon) est un footballeurfrançais devenu entraîneur. Après une carrière de joueur au poste de latéral droit, il entraîne de nombreuses équipes, d'abord en France, puis en Afrique et au Qatar.
Après l'arrêt de sa carrière de joueur, il obtient en 1983-1984 le Certificat Professional d'Entraîneur, spécialisé dans le football 2e degré. En 1991, il obtient le BEES 3e degré avec un stage à la Juventus (équivalent d'un Master)[2]. En 2015, il se voit décerner le diplôme d'entraîneur professionnel de football (DEPF), par équivalence[3].
En 1991, il entraîne le FC Grenoble, en remplacement de Noël Tosi. En fin de saison 1990-1991, le club est vice-champion de D3 et monte en Division 2. La saison suivante est délicate, le club souffre du manque de moyens financiers, le club termine 17e de D2 et est relégué. Pour la saison 1992-1993, il reste entraîneur du FC Grenoble, la saison est plutôt bonne mais il rate la montée en finissant 4e de D3.
En 2000, après son départ de Créteil, il s'investit dans le club de Division d'Honneur de Perreux; il y reste quelques mois en attendant un retour dans le monde du football professionnel. Il déclare « Le fait de réintégrer le football amateur après avoir exercé dans le milieu professionnel est une expérience plutôt enrichissante. Au Perreux, je reviens aux bases fondamentales du football. Plus qu'un entraîneur, je suis redevenu un éducateur. C'est un plaisir d'apporter mon savoir à des joueurs qui n'ont certes pas la culture des pros, mais qui ont envie d'apprendre et de progresser. »[4].
Premiers succès en Afrique
La même année, au mois de juillet, il prend les commandes de la sélection nationale de Guinée avec comme objectif la qualification pour la Coupe du monde et de la CAN 2002[5]. Lors des éliminatoires du mondial, le Syli national figurait bien dans le groupe E, la sélection est deuxième du groupe grâce à des victoires contre le Burkina Faso (3-2) et le Zimbabwe (3-0). Cependant, la FIFA décide d'exclure l'équipe Guinéenne pour cause d’ingérence politique[6] et Bernard Simondi dirige son dernier match le 28 janvier 2001 contre le Malawi (1-1).
En mars 2001 il est élu membre du comité directeur de l'UNECATEF[7].
De 2001 à 2004, il devient Directeur technique national (DTN) du Bénin puis entraîneur de l’équipe nationale Juniors.
En juillet 2006, alors que son contrat courait jusqu’en octobre 2007, il rentre en France précipitamment pour signer un contrat d'entraîneur adjoint du Néerlandais Ruud Krol à l'AC Ajaccio. Des raisons d'origines judiciaires sont aussi invoquées au Burkina Faso (non-paiement de ses employés de maison)[10]. Il est officiellement limogé pour "abandon de poste" par la Fédération. L'équipe corse a pour objectif un retour en Ligue 1, qu'elle vient de quitter. Malgré les performances de Jean-Jacques Mandrichi (quatorze buts), Ajaccio ne peut faire mieux qu'une 12e place de L2. Le staff n'est pas reconduit et Simondi s'engage pour l'ES Sétif.
En septembre 2008, il déclare, à la suite de son limogeage : « Il est clair que j’ai été victime d’une machination bien orchestrée par M. Walid Saâdi qui est derrière tous mes soucis. Je peux vous annoncer que ce monsieur m’a même insulté juste après la fin de la rencontre ESS-USMA qui s’est soldée par un score de parité (1-1). Les raisons étaient toutes simples, M.Saâdi préparait soigneusement le terrain à M.Rabah Saâdane pour prendre ma place »[11].
Expérience qatarie
Il signe ensuite, en novembre 2008, pour le club qatari d'Al Kharitiyath en remplacement de Nebojsa Vučković, licencié après huit matchs. Il termine dernier de Q-League avec son club mais l'augmentation du nombre de clubs permet au club d'Al Kharitiyath de rester en Q-League. Les arrivées au mercato2009 de joueurs comme Alaa Abdul-Zahra, Yahia Kébé et Dario Khan stabilisent l'équipe. Le club termine la saison à la 6e place.
Au début de l'année 2014, il revient en Algérie pour entraîner le CS Constantine en signant un contrat pour une durée de six mois[14]. Il quitte le club à l'issue de celui-ci. Pour la saison suivante, il prend les rênes de l'équipe du JS Saoura[15], mais l'expérience est de courte durée puisqu'il est limogé en octobre[16]. Peu de temps après, il est recruté par le club de la capitale algérienne l'USM Alger pour occuper la fonction de directeur technique sportif[17].