Bernard Muna a mené campagne pour l'élection présidentielle camerounaise de 2011, comme candidat d'opposition contre Paul Biya et son régime, et pour le compte de l'Alliance des Forces Progressistes. À cette occasion Bernard Muna propose une nouvelle constitution, et le rattrapage du retard pris en matière de développement par la lutte contre la corruption[2]. Plusieurs analyses internationales relèvent le dynamisme de sa candidature, et pour la première fois, le fait qu'un candidat fasse usage d'internet par le biais d'un site officiel et des réseaux sociaux, en utilisant des moyens basés en France pour des raisons de sécurité, afin de publier son programme et son actualité[3],[4]. Ce qui amène certains journalistes à en parler comme de « la première campagne du XXIe siècle en Afrique »[5].
↑« Internet and social networks allow even African politicians to use standard modern communications, as did Bernard Muna who led the first 21st century campaign in Africa last year in his native Cameroon », David Amanor, BBC Focus on Africa (radio), 1er mars 2012