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Fin 1997, il s'associe avec Serge Paré et son équipe qui viennent d'établir deux étiquettes de disques, Phénix Productions et Prospectart, toutes deux divisions des Productions Serge Paré. L'auteur-compositeur-interprète, qui joue notamment du piano et de la trompette, choisit l'étiquette Prospectart. C'est à ce moment qu'il enregistre son premier album, Seul, en compagnie de l'auteur Jean-Paul Dréau et de l'ingénieur de son Bernard Torelli. L'album paraît en octobre 1998 et connaît un succès immédiat. Après quelques mois, sa compagnie de disques ferme ses portes et son union avec Serge Paré prend fin.
En solo
Après cette déception, Bernard Lachance, alors sans le sou, lance un appel à son fan club pour trouver des investisseurs. Quelques fans sont au rendez-vous et Bernard fonde sa compagnie, Les productions Bernard Lachance, qu'il abandonnera rapidement. Il rencontre Sylvain Gagné qui deviendra son unique investisseur pour la création de la compagnie de disques « les Productions Ad Libitum » et, en 2000, ils lancent le deuxième album intitulé Ad Libitum. Cet album se vend à 100 000 exemplaires, dans les centres commerciaux, les foires commerciales, et autres. Bernard conserve ainsi toutes les recettes, ce qui entraînera la fin définitive de la collaboration avec Sylvain Gagné. En 2005, il est à deux doigts de signer avec Universal Music. Il finit par sortir, peu de temps après, l'album While I Remember You, qui affirme une certaine maturité dans la voix du chanteur.
Il est surtout connu pour ses techniques de promotion iconoclastes. En 2003 il loue le Centre Bell à son compte et vend lui-même plus de 4 000 billets (le Centre Bell a une capacité de 5 000 à 21 000 selon les configurations). Il répète la chose en 2007 au Massey Hall de Toronto (sous l'impulsion d'Universal même). En 2008, il réussit à communiquer avec les propriétaires du Radio City Music Hall de New York, qui lui proposent de passer d'abord au Chicago Theater, qu'ils dirigent aussi. Le , il annonce à l'émission Tout le monde en parle qu'il a vendu environ 700 billets de son spectacle prévu pour le . Précisant qu'il ne s'attend pas à remplir la salle, il explique qu'une de ses stratégies est de recruter une chorale (300 personnes, précise-t-il), à qui il donne une chance de chanter dans cette célèbre salle, et que la seule chose qu'il leur demande en échange, c'est d'essayer de vendre quatre billets chacun (Guy A. Lepage de commenter: « Donc c'est une chorale pyramidale ? »). Un autre élément particulier de son approche est le t-shirt qu'il porte et qui reproduit le plan de la salle, sur lequel les places vendues sont biffées par les acheteurs.
En 2009, il signe un contrat avec la compagnie de disques Isba[2].
Théories conspirationnistes sur le sida et mort
Lachance est adepte de théories conspirationnistes, notamment celles promues par Guylaine Lanctôt, une ex-médecin complotiste avec qui il se lie d'amitié[3]. Ainsi, en 2020, lors de son passage dans l’émission de Denis Lévesque sur LCN, il affirme que le sida est une pandémie « frauduleuse, criminelle et aussi scénarisée par les mêmes acteurs et les mêmes institutions » que celles « impliquées » dans la pandémie de COVID-19. Lévesque met alors fin à l'entrevue et il ne la diffuse pas[1]. Par la suite, Lachance publie sur internet sa prise de position. Il réitère ses propos sur la chaîne YouTube du conspirationniste Alexis Cossette-Trudel[1].
Bernard Lachance meurt le 11 mai 2021 à son domicile de Saint-Didace, d'une septicémie bactérienne en lien avec une infection au VIH qu'il ne soignait plus, ayant cessé délibérément de prendre sa médication[4].