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Bernard Da Costa, né à Biarritz le 19 novembre 1939, est un auteur dramatique et écrivain français.
Avant de devenir auteur dramatique, Bernard Da Costa a exercé plusieurs métiers, dont ceux de tourneur sur métaux, de documentaliste, de journaliste à La Voix du Nord, Réalités... Il découvre le théâtre en effectuant des enquêtes et des interviews. Celle de l'acteur et metteur en scène Laurent Terzieff, dans les années 1960, le marque beaucoup. C’est ainsi qu’il commence à écrire des pièces de théâtre.
Bernard Da Costa a écrit une centaine de pièces dont une vingtaine sont publiées. Son style est inclassable. À ses débuts, il écrit des pièces légères dans le genre café-théâtre Trio pour deux canaris. Les thèmes abordés seront ensuite variés : Frédéric et Voltaire, Nous, Charles XII, Brummell à Caen sont historiques alors que Messe pour un Sacre viennois, Le Bal des Cuisinières sont extravagantes et délirantes. Le Plaisir berlinois, Défis, embûches et autres possibilités, Le Café carnivore, La Rencontre de Cléopâtre et de la reine de Saba ou L’Élève de Brecht sont plus introspectives.
Bernard Da Costa va aussi collaborer avec la radio et la télévision.
Il écrit ses premières pièces au milieu des années 1960. Il souhaite être joué, mais n'est pas connu.
Il va créer cette occasion en février 1966, après avoir passé une petite annonce dans le Journal des hôteliers restaurateurs et cafetiers limonadiers. A Montparnasse, le gérant du café Le Royal, Jean Guitton, et son épouse vont l'accueillir comme directeur artistique[1].
Le 24 mars 1966, il lance le café-théâtre[2] au Royal (Paris) et fait jouer des pièces, par exemples A Drame et le Remède de Philippe Adrien, et les siennes La Truite de Schubert - Trio pour deux canaris. Il rencontre ainsi metteurs en scène et comédiens...
En 1971, sa pièce Les Adieux de la Grande Duchesse créée au Théâtre de Poche de Paris, connaît un franc succès en France, puis à l’étranger. Elle sera jouée sous le titre Storhertugindens afsked au Théâtre royal danois à Copenhague, avec Bodil Udsen[3],[4] et Olaf Ussing[5]. Dans Dialogues d'auteurs (ATAC) de mars 1976, il confie à Jean-Marie Lhôte dans les Dialogues d'auteurs d’Association technique pour l’action culturelle : « Un écrivain est une personne qui existe socialement, je voulais exister. Je voulais faire quelque chose. Et le plus facile quand même, c’était de prendre un papier et un stylo et d’écrire. »
Roland Dubillard inscrit L’Élève de Brecht en 1983 au répertoire dramatique de France Culture et interprétera à l’antenne le rôle de l’extravagant élève.
En 1993, la pièce Le Boomerang (La Libératrice) est créée au théâtre Eliseo à Rome par l'actrice italienne Rossella Falk. Elle y sera jouée deux ans, puis jouée dans les plus grands théâtres d'Europe[6] en Belgique (théâtre royal du Parc - Théâtre de la Flûte enchantée) et dans d'autres pays après avoir été traduite notamment en allemand[7], en portugais, en polonais, en danois[8], etc.
Le Boxeur et la violoniste, sera créée en 1996 au théâtre Michel Galabru à Paris. Elle est reprise la même année au Festival d'Avignon Off, au Théâtre des Mathurins de Paris. Ensuite elle est jouée dans divers théâtres étrangers. Cette pièce raconte sous prétexte de rencontre de la violoniste virtuose Ginette Neveu et du boxeur Marcel Cerdan (qui périrent dans le même accident d'avion en 1949), les affres de tous créateurs.
Bernard Da Costa a dû écrire une bonne centaine de pièces, dont une vingtaine sont publiées.
Pour la télévision, il est l'auteur de Une puce dans la fourrure interprétée par Danielle Darrieux et Thierry Lhermitte, et diffusée sur TF1 de 1979 à 1982.
Il a également écrit pour la radio (France Inter, France Culture, Radio suisse romande) et notamment pour Lucien Attoun et son Nouveau Répertoire dramatique à France Culture. Le répertoire reprend Messe pour un Sacre viennois, avec François Périer et Madeleine Robinson, Pat et Sarah, avec Edwige Feuillère et Danièle Lebrun, L'Élève de Brecht, avec Roland Dubillard et Roger Coggio.
Bernard Da Costa,sous le pseudo Bernard Dendarin, est sélectionné en avril 1976 par le journal Sud-Ouest avec Les Patineurs, pour participer au prix Goncourt de la Nouvelle. La même année, il reçoit le prix de la Société des auteurs dramatiques française, le prix Radio de la SACD en 1987 et le prix Italia en 1993 pour Pèlerinage chez Beethoven.
Bernard Da Costa alterne des séjours au Pays basque où il a ses racines et à Paris. Il continue d’écrire et a une passion pour la lecture.
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