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Après des études de Cinéma à l'école IAD près de Bruxelles, il commence sa carrière dans la télévision sur la chaine RTL et travaille sur des projets extérieurs comme pour la publicité, des clips, de l'assistanat avec les frères Dardenne (1999). Il apprend son métier, expérimente pendant dix ans.
Il fait impression dans le court métrage : Quand on est amoureux c'est merveilleux de Fabrice du Welz, ami proche et collègue de télé. Après cela, il s'embarque sur Irréversible avec le réalisateur Gaspar Noé, qui deviendra un bon compagnon de travail. À la suite de cela, le chef de file du genre Giallo le remarque. Il se retrouve sous l'aile de Dario Argento, sur le film The Card Player, en tant que chef opérateur. Il se glorifie de travailler avec celui que l'on appelle ''Il maestro'', une expérience enrichissante à ses yeux. Il enchaine alors les films et quitte la télé pour se consacrer pleinement à sa passion, le cinéma.
Sur Irréversible, Gaspar Noé le pousse à ne pas utiliser de projecteurs de cinéma pour pouvoir faire des plans à 360 degrés. Le réalisateur aimerait que son film ressemble à un fait-divers, avec une image naturelle. Il travaille avec la déco pour faire un habillage lumineux, ils pensent ensemble à la vibrance des murs, aux couleurs, à la place des appliques. Sur le film Innocence, il travaille avec le soleil, des réflecteurs, des miroirs pour n'utiliser que la lumière et la renvoyer.
Son père lui offre son premier appareil photo avec lequel il s'amuse beaucoup. Depuis, il ne cesse de collectionner de nombreuses photos. Il capture les ambiances de ces voyages, de lieu, de rues et les utilise comme référence, comme un écrivain qui prendrait des notes dans son calepin. Il analyse la lumière, ce qu'il voit et essaye ensuite de l'interpréter. Il préfère jouer avec la lumière naturelle et l'accentuer, la rendre plus intense. Il aime travailler avec des couleurs fortes et prône aussi le noir comme étant une couleur. Il se sert du noir pour rendre compte d'une situation, tel un silence dans une musique. Il travaille avec de faible moyens, utilise la lumière ambiante d'une ville, d'un décor. Il aime les défis, cela le pousse à chercher, créer, réinventer. Quand il parle de Harmony Korine , il le désigne comme étant un homme au goût plastique très prononcé et le projet de Spring Breakers l'excite beaucoup : très pop, sexy, fluorescent, vibrant, avec beaucoup de caméra à l'épaule. Il exploite une palette de couleurs hors normes.