Benoit D’Afrique, de son vrai nom Carl Withsler A.Benoit, est un poète et photographe haïtien né aux Gonaïves le 5 janvier 1997 [1].
Biographie
Animateur d’atelier d’écriture, Benoit D’Afrique originaire des Gonaïves[2], ville de l’écrivain Jacques Stephen Alexis, vit et travaille à Paris. Il fait ses études secondaires au Collège Immaculée Conception[3] des Gonaïves[2]. Benoit d'Afrique, pour une formation en Lettres Modernes fréquente en 2017 la Sorbonne[4] et intègre le comité de l’Éclectique[5], la revue étudiante de l’université.
La première entrée de Benoit D'Afrique au monde littéraire s'est faite avec son texte Ma mort, publié dans une anthologie[6] chez Bruno Doucey, pour lequel il a remporté le Prix international de Poésie en liberté[7] en 2016[8].
Nomade, rêveur incompris, très tôt il éprouve l'abandon paternel. Son premier recueil de poésie s'intitule L'enfant n'est pas mort que l'auteur dédie à sa mère défunte[9] Carline Alcima[10]. Il a contribué à plusieurs anthologies de poésies[11].
Avec Le Cénacle des treize, en 2021, il crée la revue littéraire et artistique Débridé[12] dont il est le directeur de publication, dans le but de faire émerger les jeunes voix de la littérature contemporaine, de casser les codes, les prés carrés[13] et pour donner la chance à ceux qui le méritent[14].
Il est le premier à être en résidence[15] à la Maison des Jardies, ancienne propriété d'Honoré de Balzac, consacrée majoritairement au souvenir républicain de Léon Gambetta dont la gestion est assurée par le Centre des monuments nationaux[16].
Il est finaliste du Prix Léopold Sédar Senghor en 2021[17].
Benoit D’Afrique s’inscrit dans ce registre de poète mélancolique qui s’évade par la magie des expressions du tiroir de l’alphabet[18].