Après avoir exercé son ministère à Paris et après avoir été professeur au séminaire Saint-Curé-d'Ars à Flavigny-sur-Ozerain, il devient supérieur du district de France de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X en 1994[1].
Le , il devient à nouveau supérieur du district de France de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X à la suite de l'abbé Christian Bouchacourt[4]. Il quitte cette fonction le , et y est remplacé par Gonzague Peignot[5].
La Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X a refusé d’ouvrir ses archives auprès des historiens de la commission Sauvé. Benoît de Jorna indique : « Je n’approuve pas ce que les évêques de France ont fait, parce qu’ils auraient dû travailler en interne sans demander une collaboration extérieure : c’est à eux de régler le problème ». De même, il refuse d'envisager une réparation auprès des victimes à travers la Commission reconnaissance et réparation mise en place par la Conférence des religieux et religieuses de France[6],[7], en expliquant: « On nous dit que nous ne sommes pas en pleine communion avec l'Église, je ne vois pas pourquoi nous le serions cette fois »[8],[9].
↑« Négociations secrètes entre le Vatican et les intégristes », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le )
↑Maurice Page, « Benoit de Jorna, nouveau supérieur du district de France de la FSSPX », cath.ch, (lire en ligne, consulté le )
↑Benoît de Jorna, « Passage de génération », Lettre à nos frères prêtres, no 102, , p. 1 (lire en ligne, consulté le )
↑Antton Rouget et Mathieu Périsse, « Pédocriminalité : l’incurie des évêques », Mediapart.fr, (lire en ligne, consulté le ).
↑Pierre Jova, « Abus sexuels : La lente libération de la parole au sein de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X », La Vie, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Fraternité Saint-Pie-X : des victimes de prêtres se mobilisent « pour que la honte change de camp » », La Croix, (ISSN0242-6056, lire en ligne, consulté le )