Ouvrier typographe il est acquis aux idées de Proudhon et devient journaliste pour La Voix du Peuple ce qui lui vaut une condamnation en 1848. Adversaire du régime bonapartiste, il est expulsé vers l'Algérie en 1852. Revenu en France il devient rédacteur en chef du Guetteur de Saint-Quentin et s'installe en province. Le , il est de nouveau arrêté et transféré à Paris. Son journal est interdit car il « excite la classe ouvrière contre l'ordre établi », Gastineau est déporté à nouveau en Algérie. Amnistié en 1859, il poursuit ses activités en tant que journaliste en province.
À la chute du Second Empire, il déménage à Paris, où il rejoint la Commune et s'implique dans les journaux et les clubs révolutionnaires. Le , il est nommé Inspecteur des bibliothèques municipales et directeur de la bibliothèque Mazarine. À la chute de la Commune, il échappe à la répression en s'enfuyant en Belgique. Il revient en France après l'amnistie de 1880. Il a publié un grand nombre de romans de littérature légère et a été membre de la Société des gens de lettres.
Œuvres
Le Père Lachaise, 1854
Les Amours de Mirabeau et de Sophie de Monnier, 1860
La Vie en Chemin de fer (Paris, Dentu, 1861)
Chasses au lion et à la panthère en Algérie, 1863
La Vie politique et le journalisme en province, 1865
Les Socialistes, Proudhon et son œuvre, 1865
La Dévote, 1865
Les Victimes d'Isabelle II la Catholique, ex-reine d'Espagne, 1868