En 1793, il est en garnison à Mayence, lors du siège de cette ville par les Prussiens, et de à , il assiste au siège de Luxembourg. Le , il passe lieutenant titulaire au 20e régiment de cavalerie et il prend les fonctions d’adjoint aux adjudants-généraux.
De l’an IV à l’an IX, il sert aux armées du Rhin, de l’Ouest, puis il retourne à l’armée du Rhin et il reçoit son brevet de capitaine le . Le , il est affecté au 6e régiment de hussards, en garnison à Sarrelouis et en 1802, il est rattaché à l’armée de Batavie.
Le , il devient colonel en second, et le 29 août 1809, il est nommé commandant du 1er régiment provisoire de cavalerie légère, en partance pour l’armée d’Espagne. En 1810, il fait partie de la brigade du général Wattier et il est créé chevalier de l’Empire le . Il se distingue lors de la bataille de Fuentes de Oñoro le et il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur le .
Il est nommé colonel le , il prend le commandement du 10e régiment de chasseurs à cheval et il se signale de nouveau lors des combats de 1812 au Portugal. Il est créé baron de l’Empire le et durant la campagne de 1814, il combat sous les ordres du duc de Dalmatie, à l’armée des Pyrénées.
Pendant les Cent-Jours, il est promu général de brigade le , au 6e corps de l’armée du Nord, avant de prendre le commandement de la 1re brigade de la 4e division du 1er corps de cavalerie. Mis en non-activité le 5 juillet 1815, il est rétrogradé colonel conformément à l’ordonnance du .
Il est maire de Le Guislain, de 1829 à 1832.
Le , il est remis en activité, pour servir auprès du général Gérard commandant de l’armée du Nord et il est placé dans le cadre de réserve le , avec le grade de maréchal de camp. Commandant de la place de Cherbourg le , il prend le commandement du département de la Corrèze le .
Il est fait commandeur de la Légion d’honneur le et le , il est mis en non-activité. Il est admis à la retraite le et le , il est placé sur sa demande dans la 2e section du cadre de l’état-major général.
Il meurt le , au Guislain.
Dotation
Le , donataire d’une rente de 10 000 francs sur les biens réservés en Westphalie.
De sinople au chevron de gueules, chargé du signe des chevaliers légionnaires, accompagné en chef de deux têtes de cheval d’argent, et en pointe d’une épée haute en pal d’argent, monté d’or.
De sinople au chevron d’or, chargé en pointe d’un casque de sable accompagné en chef de deux têtes de cheval arrachées d’argent et, en pointe, d’une épée haute d’argent posée en pal.
Voir aussi
Bibliographie
A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 5, Bureau de l’administration, , 575 p. (lire en ligne), p. 419.
Vicomte Révérend, Armorial du premier empire, tome 2, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 319.