Benita Asas naît le au Pays basque. Elle étudie à Valladolid, puis enseigne à Bilbao avant de faire sa carrière à Madrid. C'est dans cette ville qu'elle passe sa vie active[1].
En 1910, elle publie son manuel intitulé Dios y el Universo. Libro de lectura instructiva para niños y niñas (Dieu et l'Univers. Livre de leçon instructive pour les garçons et les filles). Cet ouvrage éducatif encourage les jeunes - garçons et filles - à penser par eux-mêmes la religion et la patrie en rejetant les modèles conventionnels[2].
Le 15 octobre 1913, elle fonde avec Pilar Fernández Selfa le journal El Pensamiento Femenino(es) qu'elle dirige de 1913 à 1916[3].
Elle préside le comité directeur de l'Association Nationale des Femmes Espagnoles de 1924 à 1932.
Lors de l'arrivée au pouvoir de Franco, lors de l'épuration[4], elle est suspendue de toutes ses fonctions d'enseignante en raison de ses idées féministes. Elle meurt le 21 avril 1968 à Bilbao.
Postérité
Depuis le retour à la démocratie, des rues en Espagne portent le nom de celle qui est désignée comme étant la professeure féministe « infatigable »[5].
Bibliographie
María José Villa Rodríguez, Benita Asas Manterola y los feminismos en España, , 264 p. (ISBN978-8430978878)
Références
(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Benita Asas » (voir la liste des auteurs).