Dans les années qui suivent la Première Guerre mondiale, Philippe Dubardeau est amoureux de Bella de Fontranges, dont le mari, fils du ministre de la justice Rebendart, est mort à la guerre. Prise dans la profonde querelle qui oppose les Rebendart aux Dubardeau, Bella, qui ne parvient pas à réconcilier les adversaires, y laissera la vie.
« On peut voir en Bella un pamphlet politique où l'écrivain défend son chef et protecteur, le secrétaire général aux Affaires étrangères Philippe Berthelot, contre Raymond Poincaré, le président du Conseil. Plus généralement, Bella s'interroge sur l'harmonisation des contraires : les intérêts de la France et ceux d'une Europe nouvelle, le masculin et le féminin, la poésie et la loi. Grâce à Bella, le narrateur ne ressent plus en lui division ou brouille. »
— Gerald Prince, Guide du roman de langue française[2]