Be'eri fait partie des onze kibboutzim installés dans le Néguev le , à quelques kilomètres au sud de l'ancien emplacement de Be'erot Yitzhak. Ses fondateurs étaient des membres du mouvement Hanoar Haoved Véhalomed. Il est appelé d'après Berl Katznelson, car Be'eri était son nom littéraire[1].
En 1947, Be'eri avait une population de 150 habitants. Avant la guerre israélo-arabe de 1948, les colons étaient engagés dans la récupération des terres et la plantation d'arbres. Le groupe a été agrandi par un certain nombre de jeunes gens d'Irak qui sont arrivés par le trek du désert. Selon un rapport du Fonds national juif en 1949, pendant de nombreux mois, le Kibboutz a été complètement isolé, mais les colons ont tenu leur terrain jusqu'au contrôle militaire entier du Néguev par Israël en [2].
Après l'indépendance israélienne en , le kibboutz est déplacé à trois kilomètres au sud-est jusqu'à son emplacement actuel. Il a traditionnellement été l'un des kibboutzim les plus riches d'Israël. Cependant, depuis le début de la Deuxième Intifada, il a subi des attaques de roquettes, le kibboutz se situe à huit kilomètres de Gaza.
Le kibboutz a accueilli de nombreux bénévoles au cours des années, y compris Michele Bachmann, qui y a travaillé en 1974.
Le kibboutz tire la majorité de ses revenus de travaux d'imprimerie. En 2023, il est l'un des seuls à respecter les règles collectivistes initiales, malgré quelques aménagements[3].
Le , le kibboutz est assailli lors de l'attaque du Hamas contre Israël. Presque une centaine d'habitants sont massacrés et des otages sont enlevés et conduits dans la bande de Gaza[4],[5].
Les habitants sont évacués vers des hôtels de la Mer morte, puis dans un autre kibboutz à 49 km de Be'eri. L'avenir de la communauté est incertain[3].
Références
↑Mapa's concise gazetteer of Israel (in Hebrew). Yuval Elʻazari (ed.). Tel-Aviv: Mapa Publishing. 2005. p. 53–54. (ISBN965-7184-34-7).
↑Jewish National Fund (1949). Jewish Villages in Israel. Jerusalem: Hamadpis Liphshitz Press. p. 14.
↑ a et b« En Israël, l’avenir suspendu du kibboutz de Beeri », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )