Outre les éléments serbes, le bataillon compte, parmi ses 1 140 militaires, 277 tirailleurs indochinois, servant majoritairement à la 2e compagnie du BCS. Les zouaves sont des Alsaciens et Lorrains de l'Armée allemande faits prisonniers par les Français[2].
Historique
Le bataillon embarque à destination de Shangaï le à bord du paquebot André-Lebon ; un détachement serbe les rejoint[3]. Il débarque à Vladivostok le [4].
Les troupes de différentes nationalités (françaises, tchèques, polonaises, serbes et britanniques, ainsi que des Cosaques de l'ataman Kalmikoff) sont engagées contre les Bolcheviks, sous le commandement suprême des Japonais[5]. Le , le bataillon est opposé à une violente attaque des soviétiques autour de Doukoskoïe, qu'il repousse grâce à l'arrivée de renforts japonais[2]. À cause des combats et des maladies, il déplore au bout de dix jours deux tués, dix-neuf blessés et un disparu[4].
Le bataillon part vers l’ouest, en suivant la ligne du transsibérien ; il atteint Novonikolaïevsk le , alors que l'armistice est signée à Rethondes. Après avoir atteint l'Oural, les Français commencent à retraiter à partir de Noël 1918. Une partie des troupes rembarque pour Tiensin le , tandis que d'autres demeurent à Vladivostock jusqu'au 14 février 1920[5].
↑ a et bRémy Cazals, « Quelques pierres apportées au chantier », Annales du Midi, vol. 112, no 232, , p. 415–446 (DOI10.3406/anami.2000.2678, lire en ligne, consulté le )