Le 29messidor de l'an I ()17 juillet 1793, le commandant espagnol divise ses 16 000 fantassins, 6 000 cavaliers et 39 canons en cinq colonnes avec l'intention d'encercler complètement la ville[1],[3] :
La première colonne, sur la droite, devait avancer jusqu'à Cabestany, au sud-est de Perpignan.
Au début de la campagne, la plupart des défenseurs de Perpignan étaient de nouvelles recrues inexpérimentées, mais depuis lors, le commandant de l'armée des Pyrénées orientales, le général Charles de Flers, s’est concentré sur l'entraînement de ses hommes et sur la construction de fortifications autour de la ville. Au moment où les Espagnols attaquèrent, de Flers s'était assuré que la plupart de ses hommes seraient en mesure de se battre derrière les fortifications. Bien qu'il n'ait pas beaucoup de canons, ceux qui étaient disponibles étaient occupés par des artilleurs expérimentés des nombreuses fortifications côtières de la région.
Au début, les choses se passèrent bien, car les Espagnols repoussèrent les avant-postes français.
La troisième colonne s'empara de quelques hauteurs à l'ouest de la ville et installa de l'artillerie, mais la deuxième colonne, qui devait les soutenir, n'arriva pas.
Le général de Flers attendait l'occasion de se retourner contre l'une des colonnes espagnoles isolées, et il mena alors une attaque sur la troisième colonne, qui fut repoussée dans un certain désordre.
La cinquième colonne du général L'Union, qui n'avait pas beaucoup progressé, fit demi-tour et rétablit temporairement la situation, mais Flers mena une contre-attaque et les colonnes espagnoles se brisèrent et s'enfuirent.
Bilan
Les Français perdirent 800 tués et blessés sur 12 000 hommes. Malgré la victoire, deux bataillons de la Garde nationale ont été dissous pour avoir tenté de se rendre et 600 autres soldats ont déserté[4].
Dans les combats près de Nyls, les Espagnols perdent 31 tués, 131 blessés et trois prisonniers. On estime qu'un total de 1 000 soldats espagnols ont été tués au cours de la bataille, mais ils s'emparèrent d'un canon.
Notes, sources et référence
Notes
↑Orles qui était à cette époque un village est désormais le quartier Orles-Catalunya à Perpignan