Basuki Tjahaja Purnama grandit à Manggar dans l'île de Belitung. Il est le fils aîné de Buniarti Ningsih (Bun Nen Caw) et d'Indra Tjahaja Purnama (Zhong Kim Nam), qui sont d'origine chinoise[1]. Basuki Tjahaja Purnama a trois enfants, Basuri, Fifi Lety Indra et Harry.
Il est diplômé de l'université Trisakti en ingénierie géologique, d'où il est sorti en 1989. Son diplôme obtenu, il rentre à Bangka Belitung pour créer sa propre entreprise travaillant pour des contrats miniers.
Le , il est élu gouverneur adjoint de Jakarta au côté du gouverneur Joko Widodo. Quand celui-ci se présente à l'élection présidentielle de 2014 qu'il remporte, Ahok exerce l'intérim des fonctions de gouverneur du au et de nouveau à partir du . Il est ensuite investi comme gouverneur en titre le suivant. Il est le second Chinois d'Indonésie à occuper ce poste, après le peintreHenk Ngantung sous la présidence de Soekarno en 1964 - 1965.
Candidat à un second mandat de gouverneur, il arrive en tête lors du premier tour de l'élection le avec 42,91 % des voix devant Anies Baswedan, 40,05 %, et Agus Harimurti Yudhoyono, 17,04 %. À l'issue du second tour, le , il reconnaît sa défaite face à Baswedan qui l'emporte largement avec 58 % des voix[3].
Accusé de blasphème contre l'islam pour avoir déclaré lors d'une visite aux îles Seribu en septembre 2016 « que l’interprétation, par certains théologiens, d’un verset du Coran selon lequel un musulman ne doit élire qu’un dirigeant musulman, était erronée », il est condamné le 9 mai 2017 par un tribunal de district de Jakarta-Nord (présidé par Dwiarso Budi Santiarto(id)) à deux ans de prison ferme assortis d'une incarcération immédiate. Il déclare vouloir faire appel de la sentence[4]. Il y renonce par la suite[5]. Cette condamnation résulterait plutôt d'une manœuvre orchestrée par ses adversaires politiques[6]. Le 24 janvier 2019, il sort du centre de détention du Mako Brimob, où il était emprisonné[7].
Le 22 novembre 2019, il est nommé président-commissaire de la Pertamina, la compagnie nationale pétrolière (et gazière) indonésienne[8]. Il prend ses fonctions le 25 novembre. En février 2020, des membres du mouvement 212 (le même qui avait exigé sa condamnation pour blasphème) exigent son renvoi de la Pertamina[9].