Basso Cambo (métro de Toulouse)

Basso Cambo
Les parkings 1, 3, et la station.
Les parkings 1, 3, et la station.
Localisation
Pays France
Ville Toulouse
Quartier Basso Cambo
Adresse Place Édouard-Bouillière
Coordonnées
géographiques
43° 34′ 12″ nord, 1° 23′ 32″ est

Carte

Caractéristiques
Position par
rapport au sol
Aérienne
Quais Latéraux
Accessibilité Oui
Transit annuel 3 022 699 (2016)
Historique
Mise en service 26 juin 1993
Artiste(s) Beate Honsell-Weiss
Gestion et exploitation
Propriétaire Tisséo - Collectivités
Exploitant Tisséo - Voyageurs
Ligne(s) Métro de ToulouseLigne A du métro de Toulouse
Correspondances
Linéo Tisséo Linéo de ToulouseL4L11L14​​​​​​​​​​​​​
Bus Tisséo Liste des lignes de bus de Toulouse1821254648495053588587117​​​​
Autocar liO 318388
Métro de ToulouseLigne A du métro de Toulouse

Basso Cambo, dite aussi Mirail − Basso Cambo, est une station terminus sud-ouest de la ligne A du métro de Toulouse. Elle est située dans le quartier Basso Cambo, au sud-ouest de Toulouse, à proximité du Mirail. Elle est mise en service en 1993, lors de l'ouverture de la première section de la ligne A.

Situation sur le réseau

Plan du métro de Toulouse

Établie en aérien, la station Basso Cambo est le terminus sud-ouest de la ligne A du métro de Toulouse. Elle est située avant la station Bellefontaine, en direction de la station terminus nord-est Balma – Gramont[1]. La ligne continue après la station pour desservir le dépôt atelier du métro.

Histoire

La station terminus sud de Basso Cambo est mise en service le , lors de l'ouverture à l'exploitation des 10 kilomètres de la première section, de Basso Cambo à Jolimont, de la Ligne A du métro de Toulouse[1].

En 2011, le nombre de validations pour la station s'élève à 2 759 059[2], ce qui en fait la 8e station (sur 18) la plus empruntée de la ligne A. Plus tard, en 2016, la station enregistre 3 022 699 validations, ce qui la place toujours à la 8e position sur 20 en termes de validations sur la ligne A et à la 13e position sur les 38 stations de l'ensemble du métro de Toulouse. Elle représente alors 5 % des validations de la ligne A[3].

Des travaux de doublement de la longueur des rames ont été effectués sur la ligne A entre 2017 et 2019. Comme les stations Mermoz, Fontaine-Lestang et Patte-d'Oie, la station Basso Cambo possédait des quais courts, sans réserves pour des quais plus longs (de moins de 52 m) : l'adaptation de ces stations pour accueillir des rames à quatre voitures est par conséquent beaucoup plus importante que pour les autres stations, où des travaux plus légers sont nécessaires[4].

Services aux voyageurs

Accès et accueil

La station est une des deux seules stations du métro de Toulouse, avec Jolimont, à être aérienne. Le hall d'accueil est accessible par deux doubles portes, situées au niveau des quais d'accès aux bus, et de l'agence Tisséo. La station est équipée de quais latéraux à douze portes lui permettant de recevoir des rames de 52 m à quatre voitures.

L'entrée du bâtiment se compose d'un grand hall, avec à l'intérieur des guichets automatiques pour l'achat les titres de transports, des informations en temps réel sur l'état du réseau Tisséo et sur les arrivées et départs des prochains bus du réseau. Il y a également des tourniquets, qui permettent l'accès à un escalator pour monter vers les quais, qui sont situés au-dessus du hall d'accueil.


Desserte

Comme sur le reste du métro toulousain, le premier départ de la station est à 5h15, le dernier départ est à 0h du dimanche au mercredi et à 3h le jeudi, vendredi et samedi.

Intermodalité

La station est desservie par les bus des lignes : 14, 18, 21, 46, 47, 48, 49, 50, 53, 57, 58, 87 et 117 du réseau Tisséo, ainsi que par les lignes 318 et 388 du réseau régional liO. La station dispose également d'un parc relais, permettant à 690 véhicules de se garer.

L'art dans la station

L'œuvre d'art associée à la station est une installation, sans titre, due à l'artiste Beate Honsell-Weiss[a]. Elle est composée de trois mâts en acier à l'extérieur de la station, portant chacun « une forme géométrique simple en plexiglas coloré (rectangle vert, triangle rouge, ovale doré), formant des signaux lumineux »[6],[7].

À proximité

Projets

Plus tard, elle pourrait également devenir un terminus au terme d'un possible prolongement du téléphérique urbain (Téléo) depuis la station terminus du projet en cours Oncopole - Lise Enjalbert[8],[9].

Notes et références

Notes

  1. Beate Honsell-Weiss est « née à Constance (Allemagne du Sud) en 1952.Après avoir étudié la photographie, elle voyage en Europe et en Extrême-Orient. De retour en Allemagne, elle étudiera l’ethnologie et les sciences des religions tout en s’initiant à la sculpture et à leur installation dans l’espace public »[5].

Références

  1. a et b Robert Schwandl, « Toulouse », sur urbanrail.net (consulté le ).
  2. « Toulouse Mairie Métropole, site officiel. », sur toulouse-metropole.fr (consulté le ).
  3. « Métro, tramway, bus : le palmarès des stations et des lignes les plus fréquentées, à Toulouse », Actu Toulouse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Philippe Emery, « Ligne A : on va doubler le métro », sur La Dépêche.fr, (consulté le ).
  5. « Œuvres d'art contemporain à décrouvrir au fil des stations de métro et de tramway Tisséo », sur tisseo-collectivites.fr (consulté le ).
  6. « L’art contemporain dans les transports »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur tisseo-collectivites.fr (consulté le ).
  7. Pierre Mathieu, « Labège. Beate d'admiration », La Dépêche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. David Saint-Sernin, « Tisséo étudie (déjà) le tracé du prolongement du téléphérique urbain de Toulouse vers Basso-Cambo », sur actu Toulouse, (consulté le ).
  9. Pierrick Merlet, « Tout savoir sur le futur téléphérique urbain de Toulouse », La Tribune,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

Liens externes

  • « Horaires », sur Tisséo voyageurs.
  • 48 œuvres d'art contemporain : à découvrir au fil des stations de métro et de tramay Tisséo, SMTC Tisséo - Syndicat mixte des transports en commun de l'agglomération toulousaine, , 56 p. (lire en ligne).