Né le [1], Barthélémy Kéré est originaire de Loanga dans la province du Boulgou (Centre-Est). Il a un frère cadet, Paul Kéré, qui est avocat et vit à Nancy (France)[2].
En 1992, de retour au Burkina Faso, il crée le cabinet d'avocat Kéré, avec lequel il travaille sur des dossiers en lien avec le secteur minier ou le domaine des affaires[2].
Catholique pratiquant, il est choisi en 2006 pour représenter l'Église au sein de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), avec laquelle il supervise l'organisation d'élections nationales et locales dans le pays[2]. Le , il est lui-même nommé président de la CENI. Il quitte ce poste en 2016, après avoir mis en place un fichier électoral biométrique au Burkina et supervisé les élections présidentielle et législatives de 2015 [3]. Il participe également à de nombreuses missions d'observations électorales à l'étranger (Côté d'Ivoire, Brésil, Tunisie)[5] et devient membre fondateur du Réseau des compétences électorales francophones (RECEF) en 2011[3].
Il reste à ce poste jusqu'au , date où le gouvernement est lui-même renversé par un nouveau coup d'État.
Le , il est nommé président du Conseil constitutionnel du Burkina Faso par décret[1] et prête serment le lors d'une cérémonie en présence d'Ibrahim Traoré, président de la Transition[2]. À la tête de cette institution-clé, qui n'avait plus eu de président depuis le décès de Kassoum Kambou en février 2022, il aura notamment pour tâche de valider les candidatures et résultats des prochaines élections législatives et présidentielle[1].