Entamé en 2020, le barrage devrait être finalisé en 2028. Avec 4 500 MW, il sera le deuxième plus puissant barrage du pays après Tarbela et parmi les vingt plus puissants au monde.
Histoire
Le projet est situé en amont du barrage de Tarbela, dont il devrait en partie réduire la charge sédimentaire, et donc rallonger sa durée de vie de 35 ans. Son coût est estimé à l'équivalent entre 11,2 et 14milliards de $. En 2017, le Pakistan renonce à faire financer le projet par la Chine[1] et en septembre 2018, le Premier ministreImran Khan lance un appel aux Pakistanais de l'étranger pour participer à ce financement[2].
Le barrage aura une hauteur de 272 mètres ce qui le place parmi les plus hauts barrages en béton du monde[4]. Il devrait permettre de réduire les inondations[3].
La zone est caractérisée par une sismicité élevée[5].
Le barrage sera associé à une centrale hydroélectrique de 4 500 MW. Le gouvernement promet l'irrigation de près de 500 000 hectares de terres agricoles et la création de 16 500 emplois[3].
Notes et références
↑Simon Leplâtre. Pékin patine sur ses « nouvelles routes de la soie ». Le Monde, 28 novembre 2017. Lire en ligne
↑Les Pakistanais priés de trouver des milliards pour bâtir des barrages. La Croix, 28 septembre 2018. Lire en ligne
↑Umar Farooq. Glaciers du Pakistan : le partage de données, outil de mitigation des catastrophes. The New Humanitarian, 12 aout 2014. Lire en ligne
↑Dipanjan Roy Chaudhury. Le barrage Diamer-Basha, financé par la Chine, à PoK, une catastrophe écologique en gestation. India News Network, 18 mai 2020. Lire en ligne