Né dans une famille d’artistes et de musiciens, David Babin démarre l’apprentissage du piano à l’âge de cinq ans[1].
À la suite d’une première approche de la scène comme membre de la troupe polyphonique « Glotte trotteurs », il compose sa première musique de spectacle à dix-sept ans pour un spectacle de la compagnie de L'Herbe tendre autour des textes de Roland Topor.
Au début des années 2000, il écrit ses premières chansons et donne ses premiers concerts. Il opte pour le pseudonyme « Babx », inspiré d’un mouvement éphémère imaginé par le plasticien Laurent Allaire.[réf. nécessaire]
Il croise la route de deux personnages qui l’accompagnent jusqu’à aujourd’hui dans l’essentiel de ses projets : l’ingénieur du son Jérôme Pouloin et le contrebassiste Sébastien Gastine. Avec eux, il crée Karbaoui Records, une maison de disque afin de donner vie aux idées musicales de l’équipe. De 2002 à 2005, ils enregistrent peu à peu ce qui deviendra le premier album de Babx.[réf. nécessaire]
Carrière
Le premier album sort en 2006 chez Warner records. Dans la foulée, l’album est nommé aux Victoires de la musique dans la catégorie « Album révélation de l’année »[2]. S'ensuivent une tournée de plus de dix-huit mois et un concert au Théâtre des Bouffes-du-Nord à Paris. Deux autres événements viennent ponctuer l’année 2006 : la reprise du studio Sofreson, qui devient le Studio Pigalle et sera désormais le lieu choisi par Babx et son équipe pour réaliser toutes leurs productions ; puis la réalisation d’un maxi de quelques titres pour une jeune chanteuse, Raphaëlle Lannadère dont le pseudonyme est L.[réf. nécessaire]
En 2008, il enregistre son deuxième album, Cristal Ballroom, avec la participation du guitariste new-yorkais Marc Ribot. Avec cet album, l'artiste fait des rencontres importantes : l’ingénieur du son américain Oz Fritz avec qui il entame une relation durable, et le photographe Harry Gruyaert (Magnum) dont l’une des photos orne la pochette de Cristal Ballroom.[réf. nécessaire] L'album sort en 2009, suivi d’une tournée au cours de laquelle se cristallise le groupe qui accompagne le chanteur sur scène (Frédéric Jean, Antoine Montgaudon et Grégory Dargent). Armel Hostiou réalise plusieurs clips de l'album et rejoint l’équipe du chanteur.[réf. nécessaire] La même année, il renoue avec la musique de spectacle, à l’occasion de la création de Noctiluque de la danseuse japonaise Kaori Ito au théâtre de Vidy de Lausanne.[réf. nécessaire]
Sa collaboration avec Camélia Jordana se poursuit en 2011, lorsque lui et son groupe l’accompagnent en tournée.[réf. nécessaire]
La même année, il rejoint Thomas de Pourquery pour organiser le Brain Festival : un moment collectif de musique au bénéfice de la lutte contre les maladies neurodégénératives auquel participeront notamment Oxmo Puccino, Jacques Higelin, Poni Hoax, The Dø, Camélia Jordana et L.
À l’occasion du mixage de l’album aux États-Unis avec Oz Fritz, il rencontre les membres du Metropolis Ensemble et entame avec eux une collaboration artistique. Il compose ses premières pièces, inspirées de l’œuvre et de la vie de l’ingénieur et génie serbe Nikola Tesla.[réf. nécessaire]
À la sortie de l’album Drones personnels, plusieurs titres connaissent une belle carrière radio (Je ne t’ai jamais aimé, Naomi aime)[réf. nécessaire]. Une critique de Libération parle d'«un être drôle et grave (…) avec quelque chose qui vous scotche sur place»[3]. La tournée qui suit la sortie se conclut sur un concert au 104.[réf. nécessaire]
En 2014, il produit le deuxième album de Camélia Jordana, Dans la peau. En octobre de la même année, la manifestation culturelle Nuit Blanche lui commande, à l’occasion de la réouverture du Musée Picasso, une performance mêlant musique et projections d’images. La performance est intitulée Tambors.[réf. nécessaire]
Cristal Automatique sort le sous forme d’objet numéroté tiré à 350 exemplaires avec des illustrations de Laurent Hilaire. La version digipack est commercialisée le 22 juin et distribuée par L’Autre Distribution.[réf. nécessaire]
Deuxième album produit sous son label, Ascensions sort en 2017, le morceau en trois parties Omaya est dédié à Omaya Al-Jbara, il est accompagné par Archie Shepp et Dorothée Munyaneza[4]. Ce même morceau fait l'objet d'un vinyle 45 tours produit par Radio France[5].
En 2023, il sort un album instrumental intitulé Une maison avec un piano dedans, sur le label Buda Music, avec une pochette conçue par Djamel Tatah[6].
Discographie
Albums
2006 : BABX (Warner Music France, On Music, Karbaoui Records)