Stratégique pendant la Guerre froide, il fait l'objet de plusieurs tentatives de reconversion, avant de se retrouver partiellement en friche au début du XXIe siècle.
Les constructions en béton sont très rares et les avions sont stockés à découvert la plupart du temps ; en général sur deux aires disposées en marguerite et des zones de dispersions en trompette en bout de piste. Des hangars en toile à structure métallique permettent d'abriter les avions lors d'opérations de maintenance délicates. La base vie est essentiellement composée de bâtiments en tôle type Fillod. Il existe deux dépôts de munitions, le premier dans l'emprise de l'aérodrome, le second, à l'extérieur du site, à 3,5 km au nord-ouest, sur le territoire de la commune de Saint-Germain[1].
Le site est définitivement retiré du domaine aéronautique en 1998[1].
En 2021, EDF Renouvelables projette d’installer une centrale photovoltaïque sur le site. Celle-ci occuperait une surface de 31,2 ha pour une puissance crête de 30 MW et pourrait être mise en service à l'horizon 2024[7].