L'avenue Blonden est une avenue de la ville de Liège. Elle est divisée en deux parties. Entre les deux, un jardin linéaire est aménagé sous la double rangée de platanes existante.
Cette voie a été créée lors de l'urbanisation de l'Île du commerce (futur quartier des Terrasses), par l'ingénieur Hubert-Guillaume Blonden. À l'origine utilisé comme nouveau nom du tronçon sud de l'avenue d'Avroy de la rue des Guillemins à la rue de Fragnée, elle est d'abord nommée « boulevard Blonden » en 1882, pour ensuite prendre son nom définitif[2].
Des travaux de réaménagement des quais de la rive gauche de la Meuse (quai de Rome, boulevard Frère-Orban, avenue Blonden) ont eu lien entre le et le afin de les rendre plus accessibles aux cyclistes et aux piétons[3],[4].
Petit Paradis
La chapelle du Paradis durant les inondations de 1880.
Vue d'ensemble du Petit Paradis au début du XXe siècle, avec l'écluse à l’extrémité du chenal de Commerce.
L’extrémité sud de l'avenue, approximativement l'endroit où l'avenue, le quai de Rome et la rue de Fragnée se rejoignent, était autrefois nommée « Paradis » ou « Petit Paradis », qui a donné son nom à la rue Paradis voisine. Le nom provient de la propriété du « Paradis terrestre », qu'on trouve à cet endroit à partir du XIIIe siècle. Au XVIIe siècle est construite là la « chapelle du Paradis ». Lors de la construction de l'église Sainte-Marie-des-Anges de la place des Franchises en 1874, la chapelle est abandonnée, puis démolie en 1881. Elle est remplacée par un immeuble de briques de trois étages avec tourelle, lui-même remplacé par la Résidence Petit Paradis en 1937.
En 1878 est aménagé le long du redressement de la Meuse un chenal portuaire, le chenal de Commerce, entre le Petit Paradis et le boulevard Piercot, séparé de la Meuse par une jetée. Peu avant l'extrémité sud de la jetée au Petit Paradis se trouve une écluse pourvue d'un pont tournant, ainsi que la maison de l'éclusier, bâtiment néogothique doté d’une tour crénelée. En 1891 est aussi installée au Petit Paradis une fontaine Montefiore. Après les crues de 1925-1926, le cours de la Meuse est à nouveau modifié durant les années 30 et le chenal supprimé, et l'écluse et sa maison détruits[5],[6].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
La maison Rigo en 2016.
Idem, vue arrière.
La maison Rigo, demeure réalisée en 1916 par l'architecte Lucien Bécasseau à la demande de Léon Rigo, un avocat et banquier liégeois, sise au no 94A de l'avenue, à l'angle de la rue de Fragnée. L'édification du bâtiment de style néo-mosan a été effectuée à l'aide de matériaux anciens provenant d'un ancien hôtel particulier de style mosan du XVIIe siècle[7].