Sa musique qui défie les principaux courants musicaux, déploie des sons sans cesse en animations qui traduisaient son envie d’explorer des nouvelles voies. Sa musique a été souvent considérée comme en avance de son temps.[réf. nécessaire] Parmi ses œuvres les plus connues, on peut citer Arcade, Canto et Concerto pour clarinette (orchestre), Œdipe (opéra), Les Choéphores (opéra présenté au Festival d'Avignon en 1979).
Aurel Stroë a suivi des cours de musique au Conservatoire supérieur. Il fut l’élève de Ligeti, Kagel et Stockhausen. Il enseigna à son tour la composition et l’orchestration au Conservatoire de Bucarest de 1972 à 1985. En 1972 il enseigne également aux États-Unis à l’université de l'Illinois. Installé à Mannheim depuis 1986, il revient en Roumanie après la chute du régime communiste en 1989 mais continue à vivre en Allemagne.
Laudes II pour grand orchestre et deux ondes Martenot, 1966–68
Der Nobelpreis wird nicht verliehen, opéra, livret de Paul Sterian, 1969
Rêver, c’est désengrener les temps superposés pour clarinette, violoncelle et clavecin, 1970
Canto II pour douze groupes d'instruments et deux ondes martenot, 1967
Rituelle Handlung ohne Gegenstand, étude pour l'opéra „Der Nobelpreis wird nicht verliehen“, 1970
Streichquartett, 1972
Aristophane. La Paix, opéra, livret d'Aurel Stroë et Paul Sterian, 1972–73
Konzert pour clarinette et orchestre, 1974–75
Die Coephoren – die Totenspende, opéra, 2. partie de la Trilogie der geschlossenen Stadt (eine neue Orestie), 1974–77
Klavierstück, 1977
Zwei Pastoralen pour orgue et clavecin, 1978
Pe drumul către focurile cerești (Auf dem Weg zu Höhenfeuern) pour alto, 1979
Die Töchter der Sonne, pièce pour guitare, 1979, 1992
Agamemnon – Mord in der geschlossenen Stadt, opéra, 1. partie de la Trilogie der geschlossenen Stadt (eine neue Orestie), 1979–81
Monumentum II pour voix, contrebasse, percussions, 1982
cuivres Quintett, 1982
2. Klaviersonate, 1984
Anamorphoses canoniques pour flûte (piccolo, flûte basse et flûte mit Zug (?)), clarinette en si, clavicorde, trombone, violoncelle et bande magnétique, 1984
Quintandres pour vent, 1984
Nocturne pour voix, clarinette, percussions et harpe, texte d'Antonin Artaud, 1984
Die Eumeniden – eine offene Stadt, opéra, 3. partie de la Trilogie der geschlossenen Stadt (eine neue Orestie), 1985
Sonate pour saxophone et percussions, 1986
J. S. Bach – Sound Introspection, une orchestration paradoxale des quatorze canons sur les notes fondamentales des Variations Goldberg, 1986–87
Vier Morgensternlieder pour chant, saxophone et percussions, 1987