Auguste Fabre, né en 1839 à Uzès et mort le à Genève, est un entrepreneur protestant, promoteur de la coopération en France. Son action a conduit à la formation des idées de l’École de Nîmes, illustrées par l’économiste Charles Gide, qui ouvre la voie au christianisme social.
Biographie
Auguste Fabre est né à Uzès le , fils d'un pasteur protestant fouriériste.
Après avoir dirigé une filature de soie, il est employé dans les économats du Familistère de Guise. Il se fixe à Nîmes en 1870 et ouvre un atelier de réparation de machines agricoles. En 1876, il crée une « chambrée », forme de société d'éducation populaire inspirée de Fourier, qui devient en 1878, une société coopérative de consommation de bois et charbon, appelée « La Solidarité ». Il crée une Bourse de travail en 1884, la deuxième de France. Il crée une école professionnelle, la première en France, rue de La Calade, qui deviendra le lycée Dhuoda[1],[2].
Le Féminisme, ses origines et son avenir, Nîmes, Bureaux de L’Émancipation, 1896
La Concurrence asiatique & l'avenir des ouvriers européens, Nîmes, Vve Laporte, 1896
La Concurrence asiatique et l'avenir des ouvriers européens, Nîmes, Bureaux de l’Émancipation, 1896
Les Sky Scratchers ou les hautes maisons américaines, Nîmes, Vve Laporte, 1896 [lire en ligne]
Le Féminisme, ses origines et son avenir, Nîmes, Bureaux de l’Émancipation, 1897
Les trusts et les industrial combinations, Nîmes, Bureaux de l’Émancipation, 1903 lire en ligne sur Gallica
La Coopération dans les Iles Britanniques, Nîmes, chez l'auteur, 1906
Un ingénieur social : Jean-Edmé Leclaire, Nîmes, A. Chastanier, 1906
La Société coopérative suisse de consommation à Genève. Quelques mots sur les origines de la société, Nîmes, Imp. de A. Chastanier, 1910
Bibliographie
Édouard de Boyve, Histoire de la coopération à Nîmes et de son influence sur le mouvement coopératif français, Guillaumin, 1889 lire en ligne sur Gallica
Charles Gide, L'École de Nîmes, édition du centenaire, PUF, 1947, p. 19 sqq
Henri Dubled, « Auguste Fabre, 1839-1922, cofondateur de l'École de Nîmes », in Charles Gide et l'école de Nîmes. Une ouverture du passé vers l'avenir, Société d'histoire du protestantisme de Nîmes et du Gard, 1995, p. 43-54
Notes et références
↑Le Sillon de Marc Sangnier et la démocratie sociale, actes du colloque des 18 et 19 mars 2004, Besançon, Presses Universitaires de Franche-Comté, 2006, p. 145-146
↑Jean-Claude Woillet, Nîmes 2012. Année internationale des coopératives, s.l.n.d, p. 6-7
↑Jean-François Draperi, La république coopérative, Primento, 2013