Il étudie au séminaire de Montbrison où, en plus de la théologie, il découvre la botanique. En 1855, il part aux États-Unis et passe deux ans à poursuivre sa formation à Cincinnati. Sa première paroisse est à la Pointe à la Hache, située à environ 70 km de La Nouvelle-Orléans, où il demeurera trente ans. En 1887, il s’installe Saint-Martinville.
Le père Langlois décrit dans son Catalogue provisoire de plantes phanérogames et cryptogames de la Basse-Louisiane 1 194 plantes à fleurs, environ 650 champignons, 96 mousses, 29 héptaiques mais pas de lichens. Son herbier, riche de 20 000 spécimens est conservé à l’Université catholique d'Amérique qui porte aujourd’hui son nom. Les doubles de cet herbier[2], mais des spécimens de Langlois se trouvent dans de nombreux autres herbiers des États-Unis et d’Europe.
Liste partielle des publications
1887 : Catalogue provisoire de plantes phanérogames et cryptogames de la Basse-Louisiane, États-Unis d'Amérique (Saint-Étienne).
1887 (date non sure) : « List of Plants, Native and Introduced, of Plaquemines County, Louisiana ».
1900 : « The greater agarics, with special reference to their poisonous and non-poisonnous qualities », Proceedings of the Louisiana Society of Naturalists, 1897-1899 : 47-60.
Notes
↑Certains biographes (cf. Tucker, 1970) font état du .
↑cf. Arthur O. Tucker, Muriel E. Poston et Hugh H. Iltis (1989). History of the LCU herbarium, 1895-1986, Taxon, 38 (2) : 196-203. (ISSN0040-0262).