Borsig fait un apprentissage de charpentier et étudie pendant ce temps à l'école d'art et d'artisanat du bâtiment de Breslau. Il a ensuite fréquenté l'Institut royal des métiers de Berlin sous la direction de Peter Christian Wilhelm Beuth. Il interrompt sa formation au bout d'un an et demi. En septembre 1825, il pose sa candidature pour une formation en construction mécanique auprès de la Nouvelle fonderie de fer berlinoise de Franz Anton Egells(de). Les certificats de Borsig indiquent qu'il échoue en chimie et qu'il n'est guère utile en tant que technicien ; de plus, il est réformé par l'armée pour inaptitude au service. Egells l'embauche néanmoins. L'une de ses premières commandes est l'assemblage d'une machine à vapeur à Waldenburg, en Basse-Silésie. Borsig exécute la commande avec succès et obtient ainsi un emploi (contrat de service le 1er juillet 1827) en tant que facteur (directeur d'usine) pour huit ans à des conditions extrêmement avantageuses pour l'époque, avec un salaire annuel de 300 thalers. En 1828, il épouse Louise Pahl qui, un an plus tard, donne la vie à leur fils unique Albert(de)[1].
Il fonde, en 1837, l'entreprise de construction de locomotives qui porte son nom.
Kurt Pierson: Borsig, ein Name geht um die Welt. Die Geschichte des Hauses Borsig und seiner Lokomotiven. Rembrandt Verlag, Berlin 1973, (ISBN3-7925-0204-6)
Dietrich Kutschik: Lokomotiven von Borsig: Eine Darstellung der Lokomotivgeschichte der Firma A. Borsig und der Nachfolgefirmen. Transpress, Verlag für Verkehrswesen, Berlin 1985
Dietrich Kutschik, Hansjürgen Wenzel, Matthias Koch: Borsig. Lokomotiven für die Welt. EK Verlag, Freiburg 1986, (ISBN3-88255-111-9)
Werner Lorenz: „Architectur ist Construction“. Schinkel und Borsig als Baukonstrukteure. In: Technikgeschichte, Band 61, 1994, H. 4, S. 313–328.