L'attentat de Londres du est provoqué par l'explosion d'une bombe artisanale à la station Parsons Green du métro londonien[3],[4],[5]. Trente personnes ont été soignées à l'hôpital ou dans un centre de soins d'urgence, principalement pour des brûlures.
La police a arrêté le lendemain le principal suspect, un demandeur d'asile irakien de 18 ans, Ahmed Hassan. L'attentat a été classé par Europol comme un cas de terrorisme islamiste.
Cet acte terroriste est le cinquième qui a frappé le Royaume-Uni en moins de six mois, depuis le 22 mars 2017, après trois à Londres et un à Manchester[6].
Déroulement
Une explosion s’est produite à la station de Parsons Green le 15 septembre 2017 vers 8 h 20 (9 h 20, heure de Paris)[7]. Le gouvernement convoque une réunion d’urgence via le dispositif COBRA[7].
Enquête
L'explosion est traitée comme un acte terroriste. Une centaine de détectives se sont mis rapidement à chercher un ou des suspects à travers une chasse à l'homme. Cette enquête est supervisée avec le soutien du Service de sûreté, le MI5[8].
Sur les lieux de l'attaque, l'engin explosif a été retrouvé avec un minuteur. Selon Theresa May, « l'engin explosif était destiné à faire d'énormes dégâts »[6].
Profil de l'assailant
L'assailant de l'attaque est identifié plus tard comme Ahmed Hassan, un réfugié orphelin irakien de 18 ans, qui était arrivé illégalement au Royaume-Uni via la jungle de Calais en octobre 2015[9]. Il habitait avec les parents adoptifs à Sunbury-on-Thames dans le Surrey. Il est arrêté à Douvres le 16 septembre 2017.
Le procès au Old Bailey commence le 5 mars 2018. Le 23 mars, Hassan est reconnu coupable de tentatives de meurtre, et condamné à la peine de prison à perpétuité[2],[10]. Ahmed Hassan a déclaré qu'il avait été en contact avec l'État islamique et qu'il avait été entraîné à tuer. Il a également déclaré qu'il a accusé le Royaume-Uni de la mort de son père en Irak, qu'il avait été contraint de suivre une formation par l'EI avec environ 1 000 autres jeunes et qu'il avait craint que des membres de sa famille ne soient tués s'il avait tenté de résister[9].
Bilan
Selon le National Health Service du Royaume-Uni, le bilan provisoire fait état de vingt-neuf blessés[11]. Le service d'ambulance de Londres indique avoir transporté dix-neuf patients à différents hôpitaux. Les dix autres se sont rendus eux-mêmes aux urgences.
Réactions
Royaume-Uni : « Mes pensées vont à ceux qui ont été blessés à Parsons Green et services de secours qui ont courageusement fait face à cet acte terroriste », a tweeté le compte officiel de la Première ministre britannique[12].
États-Unis : sur Twitter, Donald Trump qualifie de « losers » (en français : minables, ratés) les terroristes qui ont perpétré l'attaque de Londres, ainsi que de « malades » et de « déments »[13].
↑(en) Laura Smith-Spark, Erin McLaughlin and Nina dos Santos, CNN, « Manhunt after 'terror incident' on London Tube », CNN, (lire en ligne, consulté le )
↑« L’organisation djihadiste Etat islamique revendique l’attentat dans le métro de Londres », Le Monde.fr, (ISSN1950-6244, lire en ligne, consulté le )