L'attentat de Shanghai est un attentat à la bombe contre des militaires japonais qui a eu lieu en République de Chine le .
Contexte et déroulement
Après la victoire japonaise durant la guerre de Shanghai, l'armée japonaise a décidé de profiter de l'anniversaire de l'empereur Hirohito le pour célébrer cette victoire, la cérémonie a eu lieu dans le parc Hongkou à Shanghai.
Le commandant de la garnison du gouvernement national de la république de Chine, président par intérim et chef de la région de Songhu Chen Mingshu décida de profiter de cette célébration pour assassiner les hauts commandants japonais, mais l'armée japonaise avait interdit l'admission des Chinois dans le parc afin de prévenir toute éventualité. Finalement, les envoyés de Chen contactèrent le Gouvernement provisoire de la république de Corée. Son président Kim Gu exprima la volonté d'entreprendre cette tâche, qui fut confiée à Yoon Bong-gil.
Yoon est arrêté sur place et condamné par une cour martiale japonaise à Shanghai le . Il est transféré à la prison d'Osaka le et exécuté par un peloton de soldats à Kanazawa le à 7 h 27. Touché par une balle entre les deux yeux, il décède 13 minutes plus tard. Il est ensuite enterré dans une tombe anonyme à Nodayama(ja) jusqu'en 1946.
L'attentat a eu un large écho dans le monde, en particulier dans la presse française de l'époque[1].
Références
↑Laurent Quisefit, « L’écho médiatique d’une action « terroriste » en contexte colonial. L’attentat coréen à Shanghai (1932), entre indifférence et réprobation: », Le Temps des médias, vol. n° 32, no 1, , p. I–XIX (ISSN1764-2507, DOI10.3917/tdm.032.0105, lire en ligne, consulté le )