Novembre 2008, à Bombay (Mumbai), la ville est frappée par une dizaine d'attentats terroristes dans des lieux de grande fréquentation. Des hommes armés prennent notamment d'assaut le palace Taj Mahal Palace & Tower, tuant délibérément, par balles ou à la grenade, tout client ou personnel qu'ils trouvent, prenant en otage des clients étrangers, puis mettant le feu à l'hôtel. Le film suit notamment, des clients qui tentent de s'échapper et des employés du palace qui tentent de les mettre en sécurité, comme le chef du restaurant et un serveur indiens qui vont risquer leur vie pour protéger leurs clients. On suit un couple de touristes étrangers avec un bébé, accompagnés de leur nourrice et un client russe. Quelques policiers locaux essayent d'arrêter les assassins, sans succès car moins bien armés. Les forces spéciales arrivent enfin et en neutralisent 9 sur 10.
Version Française : HIVENTY ; Adaptation : Philippe Sarrazin ; Direction Artistique : Benoit Du Pac ; Enregistrement : Damien Davandant ; Voix additionnelles : Ariane Aggiage, Chantal Baroin, Romain Altché, Patricia Spehar, Jean-François François, Jérémie Bedrune
Réception critique
Pour Le Parisien, le film est un « thriller très efficace » avec une reconstitution des événements « remarquablement documentée »[1]. La Nouvelle République juge le « casting étincelant » et la « tension extrême », l'émotion étant d'autant plus forte qu'Anthony Maras à mêlé des images d'archives à son film[2].
The Times of India estime que sur le plan technique, Attaque à Mumbai est un film bien ficelé. La cinématographie, la conception sonore et la musique de fond sont de premier ordre. La tension et la peur sont palpables presque à chaque minute. Le journal regrette néanmoins que le récit recoure à quelques scènes artificielles qui rompent le flux et, que jusqu'au générique de clôture, il ne divulgue aucune information de fond concernant les terroristes de Lashkar-e-Toiba qui ont perpétré l'attaque. Le film, selon le journal, a également l'avantage de rappeler « le courage extraordinaire des gens ordinaires »[3].