Le premier organe législatif du Cap-Vert est institué en lors de l'indépendance du pays sous le nom d'Assemblée nationale populaire (ANP).
Lors de l'adoption de la nouvelle constitution en , l'ANP est remplacé par l'Assemblée nationale, encore en place aujourd'hui[1].
Système électoral
L'Assemblée nationale est composée de 72 sièges pourvus pour cinq ans au scrutin proportionnel plurinominal avec listes fermées dans 13 circonscriptions de deux à 15 sièges. Sur ce total, 66 sièges sont pourvus dans les dix circonscriptions électorales qui divisent le territoire national, tandis que les six autres le sont par la diaspora, à raison de deux pour l'Afrique, deux pour les Amériques et deux pour l'Europe et le reste du monde. Après décompte des suffrages, les sièges sont alloués selon la méthode D'Hondt. Toutes les listes de candidats doivent respecter le principe de représentation équilibrée des deux sexes[2],[3].
Si la façon dont la législature est pourvue figure dans une simple loi électorale, le nombre de ses membres et sa durée sont quant à eux inscrits dans la constitution de 1992, révisée en 2010. L'article 153 de la Constitution dispose ainsi qu'elle « se compose d'au moins soixante-six et d'au plus soixante-douze députés » tandis que l'article 154 indique que « l'élection doit intervenir à une date comprise dans une période débutant quatre ans et onze mois après la date de l'élection précédente et prenant fin à l'expiration du délai de cinq ans et quinze jours à compter de cette date »[4].
↑(pt) Cap-Vert. « Codigo Eleitoral – Título V », Bulletin officiel. (version en vigueur : 9 mars 2010) [lire en ligne (page consultée le 19 avril 2021)] [PDF]
(en) Richard A. Lobban Jr et Paul Khalil Saucier, Assembleia Nacional Popular (ANP), vol. Historical dictionary of the Republic of Cape Verde, Lanham, Maryland ; Toronto ; Plymouth, UK, Scarecrow Press, (ISBN978-0-8108-4906-8), p. 25-26