Les Montoneros considèrent qu'Aramburu travaille à une porte de sortie institutionnelle contre la décision d'Onganía de se perpétuer au pouvoir et que son plan implique d'intégrer le secteur le moins combatif du péronisme alors qu'ils considéraient que « l'intégration pacifique du péronisme [doit] être évitée à tout prix aux conceptions des classes dominantes et qu'au contraire, la dichotomie péronisme-anti-péronisme doit être exacerbée au maximum ».
Assassinat
Le 29 mai 1970, trois membres du Commandement Juan José Valle[3], se faisant passer pour des soldats en garde à vue, enlèvent le lieutenant-général Pedro Eugenio Aramburu dans son appartement de Buenos Aires[4]. Les ravisseurs l'emmène dans un ranch situé dans la ville de Timote, dans la province de Buenos Aires[5].
Le même jour, le groupe annonce au public l'enlèvement et le début d'un « procès révolutionnaire » de l'ancien président[6]. Dans ledit procès, la guérilla le reconnaît coupable de nombreux crimes, tels que l'exécution de José León Suárez(es) et l'enlèvement du corps d'Eva Perón. Il est condamné à mort. À 7 h 0 du matin le 1er juin 1970, le chef du Commandement, Fernando Abal Medina, tire trois coups de feu sur la victime avec un pistolet de calibre 9 mm, puis à nouveau avec un autre pistolet.
Conséquences
La mort d'Aramburu provoque la chute du président de facto Juan Carlos Onganía, qui quitte le pouvoir le 7 juin[7].