Arnould de Wesemael fut le 19e abbé de l'abbaye de Parc, de 1342 à sa mort survenue en 1346. Durant son abbatiat, ce dignitaire religieux s'est attaché à ce que son abbaye récupère des biens aliénés par autrui, et ce par le truchement du papeClément VI.
L'abbé Arnould de Wesemael fait le constat que, depuis de nombreuses années, des biens de l'abbaye de Parc sont indûment aliénés[2]. En 1343, il obtient du pape Clément VI une bulle qui autorise le doyen de l'abbaye de Nivelles à récupérer ces biens en faveur de Parc[2]. Malheureusement, il n'est pas allé au terme de la restauration de l'abbaye[2].
Postérité
Indication posthume
J.E. Jansen[note 1] accompagne la chronologie de l'abbé Arnould de Wesemael d'une indication en latin le concernant, et qu'un traducteur automatique formule « Comme pasteur il développe ardemment la restauration des édifices. Issu de la principale famille originaire du Brabant »[2],[note 2].
Armes de l'abbé
Le blasonnement des armes de l'abbé Arnould de Wesemael est de gueules à trois lis d'argent au pied coupé, posés 2 et 1, conformément au blason représenté sur le tableau des armes des abbés de Parc, tableau présent à l'abbaye de Parc. Ces armes figure aussi dans l'armorial des abbés de Parc. Elles sont empruntées à la noble famille Wesemael[2].
Armes des abbés de Parc (1724).
Armes par Jean de Caumont, Bruxelles.
Notes
↑J.E. Jansen est chanoine de l'abbaye de Parc, archiviste de la ville de Turnhout et membre titulaire de l'Académie royale d'Archéologie de Belgique.
↑L'indication d'origine en latin est Sedulus Pastor restaurationi colapsorum insistens. Primaria in Brabantia natus familia.